Trump lèche encore les bottes de Poutine: « Il a été un leader, beaucoup plus que notre président »

Donald Trump est sûrement le fan numéro 1 de Vladimir Poutine aux États-Unis. Le candidat républicain a en tout cas une nouvelle fois léché les bottes du président russe en expliquant qu’il a été « un leader, plus que notre président actuel ». On doute que Barack Obama appréciera le nouveau tacle lâché au passage. Pendant ce temps, Hillary Clinton doit continuer à se défendre sur l’affaire des emails.

« Je pense que j’aurais une très bonne relation avec Poutine (…) Il a été un leader, beaucoup plus que notre président ne l’a été »: voilà ce que Donald Trump a expliqué lors d’un débat organisé sur la chaîne NBC.

C’est la première fois que le candidat républicain et sa rivale Hillary Clinton se retrouvaient sur le même plateau télé. Pourtant, ils n’ont pas débattu ensemble, mais chacun leur tour. Il va falloir attendre le 26 septembre pour les voir se répondre face-à-face et ça promet de faire des étincelles.

Poutine a envahi la Crimée? Trump s’en fout

En attendant, Trump a de nouveau léché les bottes de Poutine. Le président russe est coupable d’avoir envahi la Crimée ou d’avoir soutenu Bachar el-Assad en Syrie? « Vous voulez que je commence à énumérer les choses que fait le président Obama dans le même temps? », a rétorqué Trump, pour qui il est impossible d’affirmer que Poutine et la Russie soient derrière le piratage informatique des données du parti démocrate. Chose qu’il a lui-même déjà sous-entendu..

« Quand il dit que je suis brillant, j’accepte le compliment », a ajouté Trump, pour qui Poutine « a un bon contrôle sur son pays ». S’il est élu en novembre, le candidat républicain espère pouvoir rapidement rencontrer le président russe pour discuter avec lui, histoire d’améliorer les relations entre les deux pays. ll pourrait alors le complimenter en face, ce serait plus facile…

Hillary doit encore s’expliquer sur ses mails…

Interrogé après Donald Trump, Hillary Clinton a encore dû s’expliquer sur son affaire avec les emails. « Je n’ai pas d’excuses », a-t-elle assumé, ajoutant qu’elle ne referait « sûrement pas la même erreur » d’avoir une autre adresse mail non protégée. Mais elle a aussi souligné le fait que le FBI avait décidé de ne pas la poursuivre dans cette affaire, preuve que la faute n’était pas si énorme que ça. Cela ne semble pas suffire vu comment ce sujet revient sur le tapis.

EPA
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