Toujours plus loin dans l’horreur: les combattants de Daesh vendent maintenant des esclaves sexuelles sur Facebook

Des « soldats » de l’État islamique essayent de vendre sur Facebook leurs esclaves sexuelles. Et 7.000 euros leur semble être un prix convenable. En plus, vous recevez une boîte contenant des pilules du lendemain, comme ça il n’y  a vraiment pas de souci à se faire. « Vous pouvez l’utiliser sans limites. »

L’État islamique conserve ainsi des milliers de femmes en captivité pour en faire des esclaves. La plupart d’entre-elles font partie de la communauté chrétienne des Yézidis. Certaines sont mises en vente sur le réseau social contre la somme de 8.000 dollars (soit 7.200 euros), c’est ce que rapporte le Washington Post ce matin. Au delà de l’horreur vécue par ces femmes, il s’agirait d’un acte de désespoir de Daesh, confronté à de gros problèmes financiers.

De la demande surtout en Russie, au Pakistan et en Afghanistan

« Pour tous les frères qui envisagent l’achat d’une esclave, c’est seulement 8.000 dollars », écrit un djihadiste sous la photo d’une jeune femme sur Facebook. La publication a depuis été retirée.

En soi, la vente d’esclaves sexuelles par les djihadistes n’est pas neuve. Il y a plusieurs sites qui vous indiquent la marche à suivre pour leur commerce. Mais c’est la première fois qu’ils proposent des prix à côté.

Les combattants de l’État islamique auraient mis en place ces derniers mois un vaste réseau commercial international pour la vente de ces esclaves. La demande est forte, notamment en Russie, en Afghanistan et au Pakistan.

« Sans limites »

Le New York Times a recueilli le témoignage de plusieurs de ces esclaves sexuelles qui ont récemment fuient l’organisation terroriste. Des moyens contraceptifs leur étaient systématiquement administrés « pour les exploiter sans limites. »

Le journal raconte que ces moyens contraceptifs sont donnés par injection ou via des pilules du lendemain. Ces contraceptifs font partie de la transaction, dès qu’elles changent de mains. Certaines femmes ont d’ailleurs été vendues près de sept fois…

Source: New York Times

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