Son propre calcul a parlé: Donald Trump a refilé à Angela Merkel une petite facture… de 345 milliards de dollars

Pour Donald Trump, il est clair que l’Allemagne doit d' »énormes sommes » aux États-Unis et à l’OTAN. Du coup, il a remis une facture bien salée de 345 milliards de dollars à la chancelière Angela Merkel, lors de leur rencontre diplomatique. Bien évidemment, l’Allemagne rejette l’accusation de dette et n’a pas l’intention de rembourser cette somme absurde.

345 milliards de dollars… C’est la facture colossale que le Président américain Donald Trump a filée à la chancelière allemande Angela Merkel, lors de leur petite rencontre diplomatique d’il y a quelques semaines. En euros, cela représente plus de 318 milliards d’euros (eh oui, quand même!).

« J’ai eu une grande discussion avec Angela Merkel, néanmoins, l’Allemagne doit encore d’énormes sommes d’argent à l’OTAN et aux États-Unis pour la défense puissante et très coûteuse qu’ils lui fournissent! », c’est ce que Trump avait tweeté le 18 mars immédiatement après sa première discussion avec Merkel. On connaît désormais le montant de la facture, et il va faire mal, très mal, à l’Allemagne.

Un savant calcul de Trump

Mais d’où vient cette somme? En fait, chaque État membre de l’OTAN (l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) s’engage à verser au moins 2 % de son produit intérieur brut à la défense commune de l’organisation, selon les accords entre eux. Mais l’Allemagne fait partie des nombreux pays qui n’atteignent pas ces 2 %.

Trump a donc réuni ses collaborateurs pour calculer ce que le pays de Merkel n’a pas payé ces douze dernières années. Bien sûr, il a appliqué à la somme obtenue un taux d’intérêt très élevé. Et donc, le savant calcul de Trump mène à ces fameux 345 milliards de dollars.

Merkel pas d’accord

Aucune réaction officielle n’est encore sortie, mais le média néerlandais NOS écrit que Merkel n’aurait absolument pas l’intention de payer cette facture. Du côté du gouvernement allemand et de l’OTAN, c’est l’indignation. Toujours selon NOS, certains politiciens voient cette facture comme une « provocation » de Trump. Un ministre allemand, qui souhaite rester anonyme, l’aurait même qualifiée d' »acte scandaleux ».

Il y a quelques jours, la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, a elle aussi rejeté l’idée selon laquelle l’Allemagne aurait une dette envers les États-Unis ou l’OTAN. « Il n’existe pas de compte où sont enregistrées des dettes au sein de l’OTAN. Vouloir lier les 2 % que nous voulons atteindre au milieu de la prochaine décennie seulement à l’Otan est erroné. Notre budget de la défense est destiné aussi à nos missions de paix dans le cadre de l’ONU, à nos missions européennes et à notre contribution à la lutte contre l’État islamique », a-t-elle défendu dans un communiqué.

Mais pour répondre aux exigences de l’administration Trump, elle a convenu qu’il fallait « une répartition équitable » des dépenses militaires entre alliés. Équitable… c’est sans doute ce mot que Trump n’a pas saisi.

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