Selon une étude, regarder la télévision nous rendrait malheureux. Et chose étrange, l’étude, réalisée par Gul Gunaydin, une assistante du Département de psychologie de l’université de Bilkent en Turquie, révèle que ces mêmes personnes tendent à regarder plus la télé encore.
Selon les derniers chiffres du Centre d’information sur les médias (CIM), le Belge francophone passerait 3h15 devant la télévision par jour. Aux États-Unis, selon le Bureau des Statistiques US, un Américain passe également à peu près 3 heures par jour devant la télé.
La chercheuse Gul Gunaydin a voulu comprendre les effets que ce temps passé devant la télévision avait sur nous. Pour cela, elle étudié les habitudes télévision de plus ou moins 1.700 adultes âgés entre 33 et 45 ans. Le but de son étude était de mesurer les effets positifs ou négatifs du temps passé à regarder la télévision.
Ce que révèle l’étude
Parmi les choses qu’elle a découverte, Gul Gunaydin a remarqué que la télévision ne cause pas directement la dépression. Mais certaines personnes qui ont des effets positifs moins élevés tendent à regarder plus la télévision le lendemain, ce qui mène encore à un effet positif plus bas. Elle a donc découvert qu’il existait en quelques sortes un cycle dans notre manière de consommer la télévision. Pour consulter l’entièreté de la recherche en psychologie, tu peux cliquer ici.
Une autre étude menée par l’université du Maryland, datant de 2008 avait révélé à l’époque que même si regarder la télévision nous procure un plaisir à court terme, elle est susceptible d’entrainer un mécontentement général. L’étude arrivait aux mêmes résultats (basés sur un autre échantillon) que l’étude précédente. Les gens moins heureux regardent 30% en plus la télévision que les gens qui sont très heureux. Selon l’étude, regarder la télévision est une activité plus ou moins agréable mais sans bénéfice durable. Elle empêche de faire d’autres activités qui sont peut-être moins agréables à la base mais qui procureraient des avantages à long terme.
En analysant les données utilisées pour l’étude, les chercheurs ont ainsi découvert que des activités comme le sexe, lire ou socialiser étaient en lien avec un très haut niveau de bonheur global.