Trump a dit de Malik Obama, le demi-frère du président des États-Unis, qu’il « était beaucoup mieux que son frère ». Celui-ci assistera en tout cas au débat de ce soir et soutiendra clairement Donald Trump.
Malik Obama est né au Kenya mais a aussi la nationalité américaine. En juillet déjà, il avait annoncé qu’il voterait pour Donald Trump le 8 novembre prochain. Hier, il a confirmé au New York Post qu’il participerait bien au prochain débat entre Trump et Clinton à Las Vegas et ne se cache pas sur ses préférences: « Trump peut rendre l’Amérique à nouveau grande. » On a déjà entendu ça quelque part…
Ils s’apprécient et on comprend pourquoi
En retour, Trump s’est dit très impatient de rencontrer Malik, un homme qu’il porte en estime. Tu nous étonnes, ils ont un peu les mêmes points de vue: Malik pense aussi que les médias traditionnels ont lancé une campagne de dénigrement depuis le début contre le milliardaire. Et il rejette d’un revers de la main les accusations des femmes soi-disant embrassées et pelotées par Trump sans leur permission. Ça vous donne une idée du personnage.
Malik a aussi pointé du doigt la politique de Hillary Clinton lorsqu’elle était Secrétaire d’État. Son action a renforcé le chaos au Moyen-Orient. Il a pris pour exemple la destitution du colonel Kadhafi, un bon ami apparemment: « regardez maintenant la situation de la Libye ».
Malik est trois ans plus vieux que Barack et la dernière fois qu’ils se sont rencontrés, c’était au Kenya en août 2015 lors de la visite du président sur le continent africain. Il s’est également rendu plus tôt à la Maison Blanche pour « une visite de courtoisie », mais il n’a pas reçu un accueil très chaleureux. « Comme d’habitude, c’était très formel, on aurait dit une rencontre de business », a-t-il ajouté.
Pas une première
Malik n’est pas le premier invité que Donald Trump veut voir devant lui. Lors du premier débat, il voulait prendre Geniffer Flower, une femme qui a eu une liaison avec Bill Clinton, ce que l’ex-président a d’ailleurs reconnu. Il a aussi tenu une conférence de presse avec une rangée de femmes qui accusaient l’ami Bill d’abus sexuels. Cette fois, la cible ne semble plus être l’ancien président mais bien l’actuel, Barack Obama.
Quand on te dit qu’il tente le tout pour le tout…