Qu’attendre de ce Belgique-Japon? Petit guide pour tout savoir du huitième de finale des Diables rouges

Ce lundi, c’est au tour des Diables rouges de disputer leur huitième de finale en Coupe du monde. Comme tu le sais, c’est contre le Japon que la Belgique jouera son avenir dans le tournoi. Quelles sont les forces du Japon, ses faiblesses, qu’est-ce qui nous attend si on se qualifie: après cet article, tu sauras tout, tout et tout. 

Pour les huitièmes de finale, on s’en sort plutôt bien avec le Japon, sachant qu’on aurait pu se coltiner la menaçante Colombie. Car, sur le papier, les Diables rouges sont au-dessus des Blue Samouraïs. Mais dans les faits, il y a de quoi craindre les Japonais qui n’ont absolument rien à perdre et tout à gagner. Petite analyse des forces en présence.

Le Japon, vitesse et technique

La faiblesse des Japonais réside au niveau de la taille des joueurs. Comme c’est bien souvent le cas, l’équipe japonaise est l’une des plus petites du tournoi. Sans compter les gardiens et défenseurs centraux, seuls deux joueurs font plus d’1m80. Mais cette faiblesse fait aussi leur force: le centre de gravité des joueurs est plus bas et ils sont donc beaucoup plus difficiles à arrêter.

Ils compensent également leur petite taille par la vitesse et la technique balle au pied. On espère que Thomas Meunier et Yannick Carrasco sont chauds car ils vont devoir enchainer les sprints sur leurs côtés, même chose pour tous les défenseurs en fait qui vont devoir galoper derrière des feux follets. Pour contrer ce jeu ultra rapide des Japonais, les Diables vont devoir être hyper organisés et travailler leur placement pour pouvoir intercepter les passes et repartir en contre.

De plus, les Diables disposent d’un avantage puisque pas mal d’entre eux frôlent ou dépassent le mètre 90. Les corners et centres seront sans doute les meilleures occasions de but de la Belgique, même si les dribbles et la vitesse d’Eden Hazard, la puissance de Lukaku et les passes tranchantes de De Bruyne feront sans doute aussi l’affaire.

Fellaini de nouveau aligné?

Au niveau des compos, Roberto Martinez n’a pas donné beaucoup d’indices. Mais vu notre adversaire, il se pourrait que le coach change un peu sa composition fétiche qu’il a alignée lors des deux premiers matchs, contre le Panama et la Tunisie. Marouane Fellaini, notamment, pourrait faire un bien fou dans l’entre-jeu en chopant tous les ballons de la tête du haut de son mètre 94. Par exemple, il pourrait remplacer Axel Witsel ou carrément Dries Mertens puisque le joueur de Manchester United a joué très haut contre l’Angleterre. Un test en vue du match d’aujourd’hui?

À part ça, Vincent Kompany devrait logiquement être aligné d’entrée au coeur de la défense belge avec Jan Vertonghen et Toby Alderweireld à ses côtés. Thomas Vermaelen, malgré sa bonne prestation contre l’Angleterre, devrait rester sur le banc. De Bruyne, Hazard, Lukaku et Meunier seront, eux aussi, sur le terrain au coup d’envoi. Concernant Carrasco, il se pourrait qu’il soit remplacé par Chadli, vu ses carences défensives, mais il devrait vraisemblablement commencer.

Inui, un joueur inouï

Si le Japon se trouve en huitièmes de finale, c’est en grosse partie grâce à Takashi Inui. Le joueur d’Eibar en Espagne (récemment transféré au Betis Seville) compte déjà un but et une passe décisive dans le tournoi. Sans surprise, il fait la différence grâce à sa vitesse et sa technique, des qualités appréciables lorsqu’on joue au poste d’attaquant. Le Japonais semble, en plus, avoir bien analysé l’équipe belge: « Je sais que la Belgique joue avec trois défenseurs centraux et un milieu défensif assez bas. J’espère pouvoir profiter des espaces entre les centraux et les ailiers », déclarait-il en marge de la rencontre.

En plus d’Inui, la Japon peut compter sur des joueurs offensifs d’expérience comme Shinji Kagawa, un milieu de terrain passé par Manchester United et actuellement propriété de Dortmund. Il connait bien les Diables et le football européen et reste un des cadres de la sélection nippone. Mais c’est en défense que le Japon a le plus d’expérience. Maya Yoshida compte presque 100 sélections avec l’équipe nationale et 150 matchs en Premier League, il vaut donc bien Romelu Lukaku. C’est aussi le joueur le plus grand de la sélection. Sur les flancs, il faudra aussi faire attention à Sakaï (Marseille) et Nagatomo (Galatasaray), connus pour leur vitesse et technique. Meunier et Carrasco vont avoir du boulot, c’est une certitude.

Prolongations en vue?

On le rappelle: si à la fin des 90 minutes, les deux équipes ne sont pas départagées, elles disputeront les prolongations et les tirs au but si les 30 minutes supplémentaires ne suffisent pas. Vu comment l’Espagne et la Croatie ont galéré dimanche, c’est tout à fait possible. Mais on espère qu’on n’ira pas jusque-là. Car dans un tournoi comme la Coupe du monde, il vaut mieux jouer le moins possible pour être frais pour la suite.

Petite nouveauté de ce Mondial: lors des prolongations, un quatrième changement est autorisé. Cela permettra aux deux coachs d’apporter du sang neuf et, pourquoi pas, de faire la différence. Et si l’on en vient à la cruelle séance de tirs au but, on a de quoi te rassurer un tout petit peu: la Belgique a disputé une seule séance en Coupe du monde et l’a remportée. C’était en 1986 contre l’Espagne (voir vidéo ci-contre).

Un test pour le Brésil?

Si la Belgique parvient à s’en sortir, elle affrontera le vainqueur du match Mexique-Brésil qui se joue ce lundi à 16h. Le Brésil est évidemment favori mais on a appris que dans cette Coupe du monde, être favori ne veut rien dire (coucou l’Allemagne et l’Espagne).

Surtout que le Mexique a déjà prouvé qu’il pouvait se débarrasser d’un gros morceau, puisque lors de leur premier match, les Mexicains avaient battu la grande Allemagne 1-0. Malgré tout, ils restent sur une lourde défaite 3-0 contre la Suède. Dans tous les cas, si les Diables se qualifient, un gros match les attend en quart de finale. Mais avant de faire des plans sur la comète, l’important est de battre les Japonais.

COME ON BELGIUM!

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