Pourquoi ils feraient la gueule au fait? Ça continue de rigoler chez les Diables

Rassurez-vous, les Diables ne dépriment pas. Ils auraient pourtant des raisons de faire la gueule: ils ont perdu leur premier match de l’Euro contre l’Italie lundi et ils pourraient être éliminés dès samedi s’ils ne gagnent pas contre l’Irlande. Et en plus, il fait un temps pourri à Bordeaux, où ils s’entraînent. Pourtant, nos joueurs et le coach gardent le smile, en tout cas devant les médias.

« C’est pas que ça continue de rigoler, mais il y a une très bonne ambiance »: voilà ce nous a répondu Michy Batshuayi ce mercredi. On lui a demandé si l’ambiance était toujours au beau fixe chez les Diables. Et l’attaquant, qui a le sourire facile, a été très sérieux sur le coup.

« Après l’ambiance c’est une chose, mais il faut les victoires. C’est vrai que ça se passe bien dans le groupe, il faut qu’on le montre sur le terrain. » Une réponse plutôt basique pour un footballeur: un petit dribble pour éviter la question, et hop on balance en touche sans prendre de risque.

« Sa question, elle ne veut rien dire »

C’est sûr que les Diables ne vont pas se présenter devant la presse en tirant la gueule: ce ne serait pas un message très positif à envoyer.

Alors pas question de créer la polémique, quand par exemple on interroge les remplaçants Batshuayi, plutôt souriant en conférence de presse, et Simon Mignolet sur une éventuelle frustration de cirer le banc. « On espère jouer mais on respecte les choix du coach. On se tient prêt si on fait appel à nous »: voilà, pour résumer, ce qu’ils ont répondu. Du classique.

Michy s’est juste un peu agacé quand un journaliste lui a demandé s’il avait vraiment le profil et l’expérience pour embêter la solide défense des Irlandais samedi: « Sa question, elle ne veut rien dire »… mais il a quand même répondu, en disant qu’il s’adapterait à ses adversaires dans tous les cas. Mais il ne rigolait pas vraiment sur le coup.

Et l’embrouille avec Carrasco?

Même le coach Marc Wilmots avait le sourire en conférence de presse. Aucun tacle des médias, quelques petites questions polémiques sur ses choix et la composition de son équipe pour samedi bien gérées: le sélectionneur national n’a pas eu à s’énerver pour faire passer un message comme il l’a déjà fait.

Il n’a par exemple pas été interrogé sur l’éventuelle embrouille avec Yannick Carrasco à l’entraînement hier, balancée par plusieurs médias. C’est dommage, on aurait bien aimé voir sa version de l’histoire… Mais ça viendra peut-être plus tard.

Après, on se doute que quand les médias ne sont pas là, ça doit moins rigoler. On ne pourra pas vous parler de l’entraînement du jour, la presse n’a pu assister qu’aux 15 premières minutes. Ça risque d’ailleurs d’être le cas jusqu’à la fin de l’Euro, quand l’entraînement ne sera tout simplement pas à huis clos. Alors qu’une défaite pourrait éliminer les Diables samedi, les sourires pourraient disparaître au fur et à mesure de la semaine pour laisser place à la pression. Il faudra juste espérer que nos joueurs sauront la gérer.

EPA
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