Les crimes haineux ont augmenté de 50% à Londres depuis le Brexit. C’est ce que confirme le Met de Londres (The Metropolitan Police Service). Plus alarmant encore, 12% des Polonais vivant au Royaume-Uni ont été victimes d’agression depuis le référendum de juin. Si on regarde les médias (surtout du Royaume-Uni), les crimes haineux et racistes sont de plus en plus nombreux. Les conséquences du Brexit sont plus graves qu’on ne le pensait…
Les suites du Brexit sont de plus en plus graves. Le Met (The Metropolitan Police Service) affirme que le taux de crime haineux a augmenté de 50% depuis le Brexit. Pire encore, le site officiel de la police nationale a enregistré une augmentation de 42% des crimes haineux durant les deux dernières semaines de juin par rapport à la même période en 2015. Une étude a mis en lumière que 12% des Polonais ont été victimes d’agression depuis le Brexit…
Ce sont des chiffres qui montrent une réalité inquiétante, à savoir le climat de plus en plus dangereux pour les étrangers vivant au Royaume-Uni. Les médias reportent de plus en plus d’histoires sur des personnes victimes d’agressions verbales parce qu’elles sont perçues comme étrangères…
À Huntington (en Angleterre), des gens ont posté des messages dans les boîte aux lettres de familles polonaises le jour du référendum. Sur ces messages, on pouvait lire: « Quittez l’UE, plus de vermine polonaise ». Ils en ont posté aussi aux sorties des écoles primaires…
Les autorités réagissent
Il semblerait que les autorités prennent le problème au sérieux. David Cameron a condamné de manière ferme la vague de crimes, disant qu’elle était « méprisable » et qu’elle devait être arrêtée au plus vite. Le maire de Londres, Sadiq Khan, parle d’une « tolérance zéro vis-à-vis de toute tentative visant à blesser et à diviser nos communautés ».
Les forces de l’ordre répondent à l’alarme aussi. Le commissionnaire de Londres affirme que les arrestations pour crimes haineux ont augmenté de 75% depuis le Brexit. Mark Hamilton, l’Agent Assistant en Chef pour le Conseil National de la Police pour Crime Haineux, dit que « les forces de police travaillent de manière étroite avec leur communautés afin de maintenir l’unité et la tolérance, et pour empêcher tout crime de haine ou abus suite au référendum ».
L’album « Worrying Signs » (signes inquiétants) sur Facebook
Un album Facebook a été créé pour dénoncer les crimes haineux. Comme la créatrice de l’album, Sarah Childs, l’écrit: « Ce sont des incidents dont il faut prendre conscience ». Dessus, on retrouve des posts Facebook et Twitter de personnes qui ont vu, entendu, ou lu des choses choquantes.
Le nombre de posts est inquiétant, et les contenus sont choquants.
Source: Human Rights Watch et The Independent
these cards have actually been put through letter boxes of Polish families in Huntingdon today. I could weep pic.twitter.com/P3maK1Vasf
— fencelt (@howgilb) 25 juin 2016