Un match de foot comme un autre s’est déroulé vendredi en Irak. Sauf qu’au moment de la remise des trophées, une bombe a explosé. La joie et l’excitation du jeu ont fait place à la panique et la peur. Daech a revendiqué l’attaque qui a fait des dizaines de morts et encore plus de blessés.
On parle beaucoup de Bruxelles car les attaques se sont déroulées chez nous, dans des endroits que l’on fréquente.
Mais pendant ce temps-là, l’Iraq est aussi en deuil. Dans le village d’Al-Asriya, situé à une quarantaine de kilomètres au sud de Bagdad, une explosion a mis fin aux festivités d’un match de foot. L’attaque, revendiquée par Daech, a fait au moins 32 morts et plus de 80 blessés. Les victimes sont principalement des mineurs.
Au moment de la remise des trophées, un homme a fendu la foule et s’est fait exploser. Selon la police irakienne, il s’agit d’un ado.
Gianni Infantino, le président de la FIFA, s’est dit choqué par cette attaque. « J’ai été choqué et terriblement attristé après avoir eu connaissance de l’affreuse tragédie » a-t-il déclaré. Il a ensuite ajouté que: «À travers le monde le football réunit les gens. C’est un jour très triste lorsque les gens qui vont ensemble à un match deviennent les victimes d’une telle violence.»
Les images prises se passent de tout commentaire.Many young boys among victims of #Iraq #football pitch #bomb carnage https://t.co/o8kM3vU4et @AFP pix by H. Hamdani pic.twitter.com/SrNbh44RPu
— Jean-Marc Mojon (@mojobaghdad) March 26, 2016
Un autre daeshien s'est fait explosé à la fin d'un match de foot en Irak. 30 morts ! pas d'édition spéciale pour eux pic.twitter.com/qjissoDNv1
— Nacéra (@NasNacera) March 25, 2016