Pauvre Trump! Si même les Bush, père et fils, ne veulent pas de toi, c’est qu’il y a un sérieux problème

S’il fallait encore une preuve de plus sur l’impopularité de Donald Trump dans son propre camp, vous voilà servi. Si on en croit leurs portes-paroles, les deux anciens présidents des Etats-Unis ne comptent pas soutenir le milliardaire. Ils viennent ainsi s’ajouter à une longue liste de républicains en faveur du #neverTrump.

« Le Président Bush ne compte faire aucun commentaire sur la campagne », a déclaré Freddy Ford, porte-parole G. W. Bush. Celui du père s’est également voulu limpide: « à l’âge de 91 ans, le Président Bush, s’est retiré de la politique ». Par ces mots, on dirait bien que G. W. Bush et G. H. Bush, présidents numéro 41 et 43, n’auraient pas l’intention d’intervenir en faveur de Donald Trump.

« Never ever Trump »

Les Bush viennent ainsi allonger une longue file de protestataires au sein du parti républicain. Certains veulent même encore l’empêcher d’atteindre les 1237 délégués (il est pour l’instant à 1053). Mais sans concurrent, suite à la défection cette semaine de Ted Cruz et de John Kasich, cela parait tout bonnement impossible.

Toujours est-il que cette désaffection au sein même du parti républicain est un véritable problème pour Donald Trump. Plusieurs sénateurs républicains l’ont fait savoir publiquement: ils ne soutiendront pas leur candidat. Et pour Tim Miller, ancien porte-parole de Jeb Bush, éliminé à plate couture de la course à l’investiture républicaine, difficile d’être plus clair: « Never ever ever Trump. Simple as that ». Ce tweet en traduit beaucoup d’autres. Sous le hashtag « #neverTrump », c’est une véritable campagne qui s’est lancée sur Twitter.

Des cartes de votes brûlées

Mais au delà des responsables politiques, ce sont des centaines de supporters du parti républicain qui affichent leur mécontentement. Et quoi de plus fort que de brûler son bulletin de vote? C’est bien ce qu’ils ont fait pourtant.

Donc bref, si même la famille Bush vous dit de ne pas avoir confiance en Donald Trump, c’est qu’il y a effectivement un petit souci quelque part…

Source: DailyMail

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