Avec neuf kilos de cannabis dans le coffre et une bonne quantité dans les neurones, ces deux américains étaient convaincus d’être poursuivis par des flics en civil. Logiquement, ils ont appelé la police. Résultat : ils risquent maintenant plusieurs années de prison.
Ne riez pas. Ou si, peut-être. L’histoire est si absurde qu’elle semble tirée du Gorafi ou d’un site d’information parodique. Mais, à en croire les journalistes d’East Idaho News, elle est véridique. Le 23 janvier 2015, Leland Ayala-Doliente, 22 ans, et Holland Sward, 23 ans, entrent dans l’état d’Idaho avec neuf kilos de cannabis à bord de leur voiture. Ils sont totalement dézingués, vu qu’ils ont déjà fumé une grosse quantité d’herbe. Ces apprentis dealers sont convaincus que les autres voitures qui circulent sur l’autoroute sont en fait des véhicules de police banalisés. Effrayés, il finissent par sortir au niveau de la ville de Rixberg pour composer le 911, le numéro pour les appels d’urgence. Le journal East Idaho News a pu se procurer un enregistrement de cet appel.
Voici un extrait de leur conversation :
» Ayala-Dolitente : Salut, euh, c’est les deux imbéciles qui ont été chopés en train d’essayer de faire passer des trucs par votre frontière et tous vos flics roulent autour de nous comme un tas de gros nuls. J’aimerais que vous arrêtiez. (…)
Agent: Vous avez été pris pour quoi?
Ayala-Dolitente : Ahh … Ok. Hum … On a eu un peu les boules en essayant de ramener des trucs au travers de votre frontière.
Agent : Ok.
Ayala-Dolitente: Et, voilà. Il y a cette bande de flics en train de rouler dans des voitures de civil qui ne veulent pas nous arrêter. Je ne comprends pas ce qui se passe. Je me demandais si vous pouviez juste nous aider pour que ça s’arrête. «
Ensuite, le dealer leur a expliqué où ils se trouvaient et avec quels » trucs « . Il a précisé qu’ils étaient accompagnés d’un chien et ne portaient pas d’armes. Lorsque les forces de police ont débarqué, les deux dealers les attendaient, mains derrière la tête, avec les neufs kilos de marijuana dans la cage du chien.
L’histoire s’est déroulée le 23 janvier de l’année passée. Depuis, les deux dealers totalement à l’ouest ont reçu une peine de cinq et huit ans de prison. Celle de Ward a été écourtée à une trentaine de jours pour s’être dénoncé. Celle d’Ayala-Dolitente va dépendre de sa conduite. En effet, ce petit génie s’est ramené à nouveau défoncé le jour de son procès. Positif à la marijuana, la cocaïne et l’oxycodone. Bref, avec un pareil comportement, il est loin d’être tiré d’affaire.
Sources : East Idaho News, Slate.fr