Grosse boulette au département biométrie du gouvernement britannique. Ce service, qui stocke les données biométrique des criminels, a perdu en 2013 les empreintes digitales et les ADN d’individus suspectés de terrorisme. Il y a deux mois, le service parlait de 450 pertes. Aujourd’hui, on apprend que ce serait en fait 810.
C’est en changeant de système de stockage des données en 2013 que le département biométrie a perdu celles qu’il avait enregistrées sur les terroristes présumés. Le service britannique avait déclaré avoir perdu les informations de 450 individus. Mais voilà qu’en fait, ce serait 810. Oups!
Le service biométrie appartient au service Immigration du gouvernement britannique. Le nouveau système mis en place prévoyait de supprimer les données de personnes qui ne sont pas accusées de crime. Mais les enregistrements peuvent être conservés plus de six mois lorsque la sécurité nationale est en jeu. Lorsque la personne est soupçonnée de liens avec des mouvances terroristes, par exemple.
Lenteur procédurale
La raison pour laquelle ces dossiers n’ont donc pas été conservés est d’ordre technique: les policiers n’ont pas rempli les dossiers à temps. Du coup, tout a été paumé.
Parmi ces 810 cas, plusieurs étaient des cas à surveiller étroitement. « Il est évidemment très important que des mesures soient prises rapidement pour déterminer si – et, si oui, comment – un matériau de remplacement doit être obtenu à partir de ces personnes et / ou d’autres mesures devraient être prises pour minimiser tout risque qu’elles constituent pour la sécurité nationale, » a déclaré le commissaire Alastair MacGregor, responsable de la conservation de ces données biométriques.
Par contre, d’autres chiffres du contre-terrorisme ont été revus à la hausse. Ainsi, ce n’est plus 3.800 personnes qui n’ont pas été reconnus coupables d’une infraction « enregistrable » mais 4500. Hé bien bravo, les agents 212 de Sa Majesté.
Source: BBC