Les Etats-Unis, le pays de tous les possibles. Après l’acteur Ronald Reagan, que diriez-vous du chanteur de hard rock Alice Cooper pour accéder à la Maison Blanche? C’est du moins l’intention du chanteur-compositeur qui vise la fonction présidentielle aux côtés de Donald Trump et Hillary Clinton. Ses propositions valent le détour en tout cas. Et son slogan vend du rêve: « un homme troublé pour une époque troublée. » Voici Alice Cooper, candidat à l’élection présidentielle américaine 2016.
Le chanteur excentrique de 64 ans a utilisé son hit « Elected » de 1972 comme chanson de campagne. Son colistier n’est autre que Tom Hanks, même si ce dernier ne le sait pas encore. Il a même un site web sur lequel on peut retrouver ses mesures phares pour assurer l’avenir de son pays. Et certaines valent vraiment le détour:
Bon bien sûr, cette candidature est à prendre au second degré, mais bon, quand on voit l’impopularité des deux principaux candidats à la présidentielle, on se dit que tout est jouable finalement.
10, Downing Street
Vous aurez peut être remarqué qu’il y a aussi deux allusions aux Britanniques avec les points 5 et 8, soit ses propositions sur « Big Ben » et « Tom Sellers ». Et bien c’est tout simplement parce qu’Alice Cooper envisage aussi de devenir le Premier ministre de la Grande Bretagne. Rien que ça. Et tant pis pour Theresa May.
Au States, ça risque d’être tendu pour cette année mais pourquoi pas dans quatre ans? On se rappelle que Kanye West a déjà annoncé son intention de se présenter pour les prochaines élections. Et puis bon, il faut quand même admettre que même un gars comme Donald Trump a pu se présenter et qu’il est même devenu à un moment favori. Alors pourquoi pas tenter sa chance?
Plus sérieusement, l’homme aux 19 albums solo se considère de longue date comme étant apolitique. En 2004 cependant, il avait laissé entrevoir des sympathies pour le parti républicain lorsqu’il avait critiqué les musiciens faisant campagne en faveur du démocrate John Kerry. Il n’a néanmoins jamais soutenu officiellement Georges W. Bush qui était dans le camp d’en face à l’époque, préférant ne pas mélanger rock et politique.
Et c’est sans doute mieux comme ça finalement…
