On le sait tous: nettoyer ses oreilles avec des cotons-tiges ce n’est pas l’idée du siècle. Mais ce dont l’on n’est pas toujours conscient, c’est que ça peut conduire à de graves problèmes. Que faut-il faire alors pour chasser la petite cire jaune qui se trouve dans nos oreilles? Eh bien rien!
Notre médecin nous l’a déjà répété plusieurs fois: nettoyer ses oreilles avec des cotons-tiges ce n’est pas bien. Mais on préfère faire comme si on n’avait pas entendu et on continue. Parce que ça semble le moyen idéal pour faire le sale travail. Une étude publiée mardi dans le journal Otolaryngology-Head and Neck Surgery nous explique pourquoi c’est si mauvais de faire ça et tente de nous faire arrêter cette pratique.
En fait, ça n’enlève pas du tout le cérumen, cette petite cire jaune qui se trouve dans nos oreilles. Et surtout, cela peut causer des coupures dans nos canaux auditifs, perforer nos tympans et disloquer nos os de l’oreille. Et cela pourrait conduire à une perte auditive, des étourdissements ou encore des bourdonnements.
« C’est culturel de vouloir nettoyer ses oreilles »
En réalité, la plupart des gens peuvent juste laisser la nature faire son job: notre corps produit de la cire dans nos oreilles pour les protéger et les garder propres. La cire empêche toutes les impuretés et les saletés d’aller plus loin dans nos oreilles. Et généralement, les mouvements de mâchoire et la croissance de la peau dans notre canal pousse la cire vers l’avant et elle se décroche quand on se lave. Et pour ceux dont le processus de nettoyage ne s’effectue pas correctement, utiliser des cotons-tiges va empirer les choses. « Pour ceux qui ont des problèmes avec la cire de leurs oreilles, l’utilisation de cotons-tiges peut pousser le cérumen plus profondément dans le conduit auditif et nuire au tympan » explique un chercheur de l’étude. Dans ce cas, il vaut mieux aller voir un spécialiste.
« C’est culturel de vouloir nettoyer ses oreilles mais enlever l’excès de cire qui vient en dehors des oreilles est suffisant pour les garder propres ». Alors ça t’a convaincu d’abandonner les cotons-tiges cette fois?