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Ça y est, le premier album tant attendu de Loïc Nottet est enfin sorti ce matin. Le jeune chanteur belge était tout fier de le présenter, et on comprend pourquoi. Pop, électro, hip-hop, même rap, les douze morceaux sont très variés et agrémentés de choeurs. Entre musique, poésie et cinéma, la frontière est très fine. C’est réellement 45 minutes de pur bonheur.
Loïc Nottet est un véritable phénomène, en Belgique mais aussi à l’étranger. Le jeune chanteur belge de 20 ans a fait ses débuts en 2014, dans la troisième saison de The Voice Belgique. Il n’a pas gagné, mais a été sélectionné six mois plus tard pour représenter la Belgique à l’Eurovision de 2015, où il a terminé à la quatrième place avec Rhythm Inside, son tout premier single. En 2015 toujours, il a remporté la sixième saison de Danse avec les Stars, et là, ç’a été la révélation totale.
Ce vendredi, Loïc Nottet dévoile enfin son tout premier album, baptisé Selfocracy. Il aura fallu plus de deux ans pour le fignoler, mais quand on l’écoute, on salue le perfectionnisme de l’artiste. Tout en anglais, les douze titres font référence à l’ère du selfie, des réseaux sociaux et à la « société du paraître » vers laquelle a viré l’humanité.
Fasciné par les bandes originales, Loïc voulait un album « cinématographique », avec un début et une fin. Il tire d’ailleurs son inspiration des musiques des films Disney, Alice au pays des merveilles, notamment.
Mais il n’y a pas que l’univers merveilleux des dessins animés, l’album a également un côté très sombre. Loïc a confié hier soir lors d’une session live sur Pure FM qu’il était un grand fan des films d’horreur. Et franchement, cela se ressent dans de nombreux titres.
Enfin, ce qui nous frappe encore est la grande diversité des morceaux: entre grandes envolées lyriques, hip-hop, rap et pop commerciale, il impose parfaitement son propre style et sa voix androgyne. Ce premier album risque bien d’être un énorme succès. En tout cas, nous, on l’adore déjà!
« Selfocracy » est un prélude qui annonce directement le ton sombre que prendront les morceaux suivants. Sur un fond musical léger, aigu et presque glacial, une voix claire déclame un texte qui dépeint un triste tableau de notre société actuelle du « paraître ».
« Ma mère m’a dit de ne pas m’approcher des miroirs. Un jour, un jeune garçon est mort en se regardant trop longtemps. Les gens disent qu’ils sont voraces. Qu’ils ont faim du reflet parfait d’eux-mêmes. Que leurs appétits insatiables peuvent même tuer. Nombreux sont ceux qui se perdent eux-mêmes dans le miroir. Trop d’entre nous ne vivent que pour leur apparence. Conscient qu’il n’est pas le plus juste de tous, l’homme est jaloux et le mal incarné. Et conscient qu’il n’est pas le plus laid de tous, l’homme est vantard et arrogant. Les miroirs nous déforment, ils font naître en nous des égos hors normes. Égoïstes. égocentriques. C’est ce qu’ils reflètent de l’humanité. Le malheur de quelqu’un est-il une façon pour nous d’avancer? De se renforcer? Ma mère m’a dit de ne pas m’approcher des miroirs, car il semblerait que plus nous les contemplons, plus nos oreilles cessent d’entendre et nos yeux de voir que le monde continue à tourner autour de nous. Bienvenue dans la Selforcracy« .
Si tu es un rien sensible, les larmes vont te monter aux yeux…
Rassure-toi, après une première chanson, il faut le dire déprimante, Mud Blood remet du pep’s. Tu la connais déjà sûrement, puisque ce titre est sorti le mois dernier. La chanson est très rythmée et te donne envie de bouger dessus.
Mais les paroles restent très sombres. Dès la première note, Loïc annonce que « nous avons des démons. Des démons coincés à l’intérieur de notre sang ». Ici encore, il livre à sa mère toutes ses inquiétudes quant à l’égoïsme et l’égocentrisme dans lesquels s’est plongée l’humanité. L’homme est tellement « malsain » que « son sang est rempli de boue ». « Nous prenons de la boue pour s’échapper. Parce que la vie est dure. Ainsi, dans nos veines, c’est du sang de boue qui coule. Nous prenons toutes sortes de drogues. C’est notre façon de faire semblant. Que nous aimons la vie que nous menons« , chante-t-il.
Dirty commence par une calme berceuse d’enfant. Ensuite, tu as de la pop commerciale plutôt mélodieuse à l’oreille. Ici aussi, on pourrait y reconnaître du Taylor Swift, P!nk ou Katy Perry. Il y a toujours ces quelques notes légères en fond, qui pourraient te rappeler les musiques des films Disney.
C’est le titre le plus long (6’39) et le plus étendu musicalement parlant. Ça commence sur de l’électro-pop muet. Après une minute, dès que Loïc commence à chanter, Poison te rappelle beaucoup Rythm Inside et Million Eyes. Il y a ensuite des petits passages hip-hop qui ressemblent un peu à du Rihanna ou du Lady Gaga. Il y a également l’intervention rap de Shogun. Et la chanson s’achève sur du rock, avec une envolée de beats et de guitares électriques. Un morceau franchement bien ficelé!
« Arrête de te regarder, Arrête de te regarder, arrête de te regarder! Ce miroir est une illusion, il reflète nos démons », conclue Loïc en guise de morale. Ce morceau marque le retour à la pop, mais il est tout aussi sombre et dramatique que l’interlude précédent. La boucle est bouclée.
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