Le 11 mai, notre monde a atteint son seuil le plus élevé de particules de CO2 dans l’air. Un triste record qui rappelle l’urgence climatique, qui n’est plus discutable à ce stade.
L’institut d’océanographie Scripps (Californie) a relevé un triste record ce 11 mai: le plus haut taux de particules de CO2 dans l’air. Il a en effet atteint les 415,26 ppm ce samedi, alors qu’on était encore en train de se remettre des propos climato-sceptiques de Pascal Praud.
Il s’agit en effet du plus haut taux de CO2 dans l’air depuis l’avènement de l’homme moderne, comme l’a dit le météorologue Eric Holthaus sur Twitter.
Les ppm, si tu te demandes, c’est l’unité de mesure avec laquelle on mesure la quantité de CO2 dans l’air. C’est, en gros, le nombre de parties par million. Cela veut dire que samedi, sur un million de molécules d’oxygène, il y en avait 415,26 de dioxyde de carbone. À titre de comparaison, on comptait en 2010 390 ppm.
This is the first time in human history our planet's atmosphere has had more than 415ppm CO2.
— Eric Holthaus (@EricHolthaus) 12 mai 2019
Not just in recorded history, not just since the invention of agriculture 10,000 years ago. Since before modern humans existed millions of years ago.
We don't know a planet like this. https://t.co/azVukskDWr
Le 10 mai, l’Europe avait déjà épuisé toutes ses ressources. Les bonnes nouvelles continuent donc avec ce dépassement de CO2. Peut-être que d’ici la fin de la semaine, une météorite finira par nous percuter, qui sait?