Newsmonkey se lance en français

Ça ne vous arrive pas tous les jours: vous tous, autant que vous êtes, lisez un journal nouveau-né. Un journal qui se lance car nous sommes au bon endroit et au bon moment pour dire les nouvelles autrement. 

Huit journalistes viennent de rejoindre newsmonkey, et ils sont francophones. Et oui, deux ans après les débuts de notre site en Flandre, nous atteignons 1,9 million de visiteurs uniques par mois et nous avons une sacrée envie d’aller aussi parler à la jeunesse francophone. Nous parions qu’il y là, comme en Flandre, une demande pour des nouvelles fraîches, gratuites, à la mesure de cette génération née avec internet. Et nous tablons sur un million de lecteurs à la fin 2016. Nous leur offrons dès aujourd’hui ce mix qui a fait le succès de la version néerlandophone: les nouvelles quotidiennes, analysées avec rigueur, et ces listes illustrées qui se répandent à la vitesse de l’éclair sur Facebook. Web, podcast, vidéo : nous jouons de tous ces outils. Journalistes francophones et néerlandophones y travaillent ensemble. Notre but? Deux langues, deux équipes, forte d’un même réflexe entrepreneurial, tout ça afin que les deux versions en sortent gagnantes. Nous sommes impatients de prendre place dans le paysage médiatique qui nous entoure comme une start-up journalistique, jeune et, maintenant, bilingue.

Pas de newsletter mais WhatsApp

Newsmonkey est écrit pour des jeunes, par des jeunes et nous sommes là où ils sont: sur Facebook, sur Whatsapp, sur Twitter, sur Snapchat. Nous avons renoncés aux newsletters traditionnelles. C’est via les réseaux sociaux, et souvent sur leurs téléphones, que nos lecteurs arrivent sur notre site. C’est aussi sur là que nous créons la discussion avec notre communauté, discussion qui se prolonge sur notre site. Toute cette participation est mesurée précisément et c’est cette analyse du trafic et des données qui éclaire notre stratégie de contenu.

Dans ce but, nous développons notre propre technologie. Nous construisons deux algorithmes. Avec « Providence », nous apprenons quelles sortes de contenus font le buzz. « Omniscient » nous permet d’optimiser le moment et le choix des nouvelles pour chaque lecteur. À travers ces algorithmes comme dans tout notre travail, nous cherchons à nous améliorer, sans relâche.

De l’interactivité, toujours plus d’interactivité

Nous sommes convaincus que c’est à condition d’un usage efficace et éclairé de ces outils technologiques que le journalisme est viable et capable de prendre sa place dans la société. C’est avec cette avance technologique, notre connaissance du journalisme et notre projet entrepreneurial que nous avons convaincu des annonceurs publicitaires, des investisseurs privés et une foule de crowdfunders – nous détenons en fait le record belge de crowdfunding. Parce que jusque dans le financement du journal, nous croyons que la participation des lecteurs est le meilleur gage de pertinence de notre démarche.

Il y a dix ans encore, la journée commençait avec le journal qui compilait les nouvelles de la veille. Aujourd’hui, nous nous réveillons avec notre smartphone et, immédiatement, nous y accédons à toute l’actualité du monde en temps réel. Pour la plus jeune génération, cette actualité apparaît sur Facebook, partagée par leurs contacts. Un journal ne maîtrise plus son circuit de distribution. Ce sont les réseaux sociaux de ses lecteurs qui le font pour lui. Tout ce qui s’y publie est immédiatement vérifié et discuté. Une réaction positive, un partage comptent, certes. Mais une erreur de jugement ou une faute de goût s’y paient cher, très cher. Les journalistes sont désormais sans cesse en dialogue avec ceux qui les lisent. Et ceux-ci attendent des journalistes qu’ils apportent de l’exactitude et de la qualité aux discussions. Chez newsmonkey, nous comprenons ces changements. Surtout, nous les embrassons. Notre équipe est là pour prendre part à la discussion.

On dit que le journalisme est mort. Or nous venons d’engager dix personnes. Nous avons fait table rase des idées et des coûts hérités. Nous prenons le pouls de notre temps. Nous estimons que des plate-formes comme Facebook et Twitter ont désormais atteint une certaine maturité. Nous sommes convaincus qu’il y là une place à prendre pour qui comprend ce nouveau paradigme et veut y offrir un journalisme aux meilleurs standards. Et nous sommes impatients d’écrire cette histoire, en Belgique et dans le monde.

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