« Moi? Je suis un nazi »: un journaliste est allé dans la ville la plus raciste d’Amérique pour les 1 an de Trump

Le 8 novembre 2016, les Américains élisaient Donald Trump président des États-Unis. Pour fêter cet anniversaire, le journaliste français Martin Weill est allé faire un petit tour dans la charmante bourgade d’Harrison dans l’Arkansas. Elle est connue comme étant la ville la plus raciste d’Amérique. 

Voilà désormais un an que Donald Trump a été élu président des États-Unis. En un an, il s’est passé pas mal de choses comme le fameux Travel Ban, le scandale de l‘implication russe dans le scrutin présidentiel mais aussi et surtout: les manifestations racistes de Charlottesville. C’est surtout ce dernier scandale qui a touché l’opinion public. C’est donc cet évènement qui résume le mieux la première année de mandat de Donald Trump. Du coup, le journaliste français de l’émission Quotidien Martin Weill, est allé visiter Harrison, la ville la plus raciste des États-Unis.

Nazi et négationnisme

Tu t’en doutes, dans la ville la plus raciste d’Amérique, on trouve évidemment de beaux spécimens. Dans cette petite bourgade de l’Amérique profonde, on voit un peu partout des pin’s SS, des autocollants racistes et des livres ventant les mérites de la race blanche. Du coup, Martin Weill a rencontré des gars pas très fréquentables.

Il a par exemple discuté avec un homme affirmant fièrement être nazi et expliquant que l’holocauste n’a jamais existé. Selon cet homme, les États-Unis se sont fait piéger en allant combattre l’Allemagne nazie: ils ont affronté leur « propre race ». Chez nous, avoir ce genre de propos serait puni par la loi. Mais aux États-Unis, ils sont protégés par la liberté d’expression. Du coup, ça choque les téléspectateurs français et belges.

Voici l’homme en question

Nostalgique de l’esclavage

Dans une autre séquence, Martin Weill s’entretient avec un nostalgique de l’esclavage. Selon cet homme, les blancs et les noirs se sont bien entendus à une certaine époque: au XVIIIème siècle lorsque les noirs étaient des esclaves. « On avait de bonnes relations avec eux, presque familiales. On les aimait et ils nous aimaient » maintenant, l’homme préfère vivre avec des blancs chrétiens.

Voici l’interview de ce nostalgique

Beaucoup de téléspectateurs ont été choqués

On n’a pas vraiment l’habitude d’entendre ce genre de discours chez nous

Plus
Lire plus...