Donald Trump a commencé à nommer les pièces importantes de son administration. Même Mitt Romney, qui a perdu il y a quatre ans contre Barak Obama, pourrait s’y faire une place. Mais ici, c’est la nomination de Mike Pompeo à la tête de la CIA qui interpelle. Pour preuve cette première déclaration qui suggère qu’il pourrait mettre fin à l’accord sur le nucléaire avec l’Iran.
Mike Pompeo est un républicain tout droit sorti du Kansas et qui a déjà de la bouteille: ça fait trois législatures qu’il siège au Congrès.
Il est connu pour le rôle qu’il a joué dans l’enquête qui concernait l’attaque de l’ambassade américaine à Benghazi, en Libye. Une période où Hillary Clinton était Secrétaire d’Etat, et qu’il n’a pas manqué de critiquer.
Bien que la commission n’aie pas trouvé de preuve inculpant l’ex-candidate à la présidentielle, Pompeo a continué à soupçonner que quelqu’un l’avait couvert. Notamment dans un texte où il suggère que le gouvernement était plus concentré sur l’héritage politique d’Hillary Clinton plutôt que de protéger les gens pris au piège là bas.
L’accord avec l’Iran
Pompeo a toujours été un farouche opposant à l’accord qui a uni cinq puissances mondiales et les Etats-Unis avec l’Iran l’année dernière. Cet accord supprime les sanctions financières à l’encontre de l’Iran et réactive l’approvisionnement de pétrole international. A une seule condition: que l’Iran stoppe son programme nucléaire. Pompeo pense que les Etats-unis n’aurait pas dû intervenir là dedans.
Le Sénat doit encore approuver sa nomination à la tête de la CIA, mais dans un tweet Pompeo a directement fait comprendre que le deal avec l’Iran serait une des premières choses dont s’occuperait le gouvernement Trump. Ça promet!
I look forward to rolling back this disastrous deal with the world’s largest state sponsor of terrorism. https://t.co/bifC97jWpY
— Mike Pompeo (@RepMikePompeo) 17 novembre 2016