Après Caterpillar, AXA, la SNCB et P&V Assurances, c’est au tour de la banque ING de se défaire de ses employés. Selon les journaux du groupe Sud Presse, 4.000 emplois seraient supprimés et plusieurs centaines d’agences seraient fermées.
La décision doit tomber lundi matin, dès 7h00. Un Conseil d’entreprise extraordinaire doit se tenir chez ING pour décider de la façon dont la banque va se réorganiser. Soit, en gros, quels employés vont devoir partir, quels sont ceux dont on ne va pas renouveler le contrat, lesquels iront à la retraite et quelles agences bancaires vont être fermées.
Au total, les journaux du groupe Sud Presse révèlent que 4.000 emplois seraient menacés et que sur les 726 établissements bancaires de Belgique, seuls une centaine d’entre eux – les plus rentables – seront conservés. La deadline? 2020.
Digitalisation et rachat de Record
Les grands coupables, ce sont la digitalisation et le besoin de réduire les coûts. Quand une banque veut faire des économies et que, de toute façon, les machines travaillent plus vite que les humains, on finit toujours par virer des employés. Et parce que ça sonne mieux, on appelle ça une restructuration.
L’autre cause de ces licenciements de masse pourrait être la fusion prochaine de Record Bank avec ING. Depuis quelques semaines, des rumeurs courent que le CEO d’ING, Rik Vandenberghe, souhaiterait racheter Record Bank. Ce genre de fusion entraîne toujours des licenciements.
Source: Sud Presse, 7sur7, L’Écho