Visiblement, Erdogan n’a pas eu tellement bon que les pays occidentaux viennent le rosser après la tentative de coup d’état en Turquie. « Le scénario a été écrit de l’étranger » a-t-il dit. Et le président turc a pointé les États-Unis où se trouve son ennemi juré, Gülen. L’Occident soutient « le terrorisme et les putschistes » selon lui.
Erdogan a pris la parole hier devant des investisseurs étrangers à Ankara. Il est alors revenu sur le coup d’état manqué du 15 juillet. Ambiance, ambiance: « Les acteurs étaient à l’intérieur du pays mais le scénario de ce coup d’état », a-t-il dit, « a été écrit de l’étranger ». Et au passage, Recep Tayyip Erdogan a pointé les États-Unis, qui n’ont pas extradé l’ennemi juré du président turc, Fethullah Gülen mais ont plutôt demandé des preuves de son implication dans le coup d’état avorté.
Depuis le coup, près de 70.000 personnes ont été écartées de leur job parce qu’elles étaient soupçonnées de liens avec Fethullah Gülen.
L’Europe aussi en prend pour son grade
En fait, c’est l’Allemagne surtout qui a été visée: Erdogan n’a pas trop apprécié que la justice allemande s’oppose à ce qu’il apparaisse sur un grand écran face à ses supporters rassemblés par milliers à Cologne. Et puis le président turc est un peu vexé de ne pas avoir reçu de visites de condoléances de chefs d’états étrangers après le coup d’état du 15 juillet, qui a fait 270 victimes. La Belgique et la France, a-t-il souligné, en avaient reçues, elles après les attentats terroristes sur leur sol.
Source: NYT