L’opération escargot de Calais a porté ses fruits: sécurité renforcée et annonce d’un démantèlement en une fois 

Après l’opération escargot menée hier à Calais, les Calaisiens en colère ont rencontré la Préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio. Commerçants, agriculteurs, routiers, habitants et force de l’ordre ont pu discuter et le ras-le-bol général a été entendu. Buccio annonce le déploiement de forces de sécurité supplémentaires et renouvelle l’intention de démanteler le camp totalement et d’un seul coup. Oui mais quand? 

Hier, les Calaisiens ont manifesté. Camionneurs, commerçants et habitants ont fait connaître leur ras-le-bol lors d’une opération escargot. Ils en ont marre de cette Jungle et peur de ses migrants prêts à tout pour s’en sortir. Ce qu’ils veulent: le démantèlement pur et dur du campement. Ils ont manifesté toute la journée et cette opération coup de poing a marqué le coup. Hier soir un conseil a réuni les Calaisiens en colère et Fabienne Buccio, Préfète du Pas-de-Calais.

Il y en avait des choses à dire lors de cette réunion qui a duré plus de trois heures, comme on peut le lire dans Le Point. « Nous avons obtenu 200 forces de l’ordre supplémentaires », a indiqué David Sagnard, président de la fédération régionale du transport routier. En plus de ce nouveau renfort au niveau des forces de sécurité, Fabienne Buccio aurait également parlé de son intention de démanteler le camp totalement et d’un seul coup.

epa

Des mesures pas totalement satisfaisantes

En plus de cela, les Calaisiens en colère on également obtenu une réunion hebdomadaire pour établir un état des lieux ainsi que des « procédures d’indemnisation pour toutes les corporations. »

Grâce à ces mesures, la colère des habitants, agriculteurs, routiers et commerçant a un peu baissé. Ils ont alors décidé d’interrompre le mouvement entrepris pendant la journée. Les routes ont été dégagées et le trafic a pu reprendre. Mais Sagnard a tout de même précisé que « nous ne sommes pas pleinement satisfaits ». Si les mesures prises par la Préfète ne sont pas respectées, ils n’hésiteront donc pas à retourner bloquer les routes et à remanifester leur colère.

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