L’ONU est terriblement inquiète: de réelles atrocités ont lieu actuellement à Alep, s’alarme Ban Ki-moon

Difficile d’avoir des informations précises sur ce qu’il est en train d’arriver dans la ville syrienne d’Alep car la situation est extrêmement chaotique. Sur Twitter, des dizaines de Syriens décrivent des scènes d’une horreur insoutenable. Mais du côté des forces gouvernementales, c’est la fête. Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’est dit alarmé lundi par ces atrocités.

L’armée syrienne et ses milices alliées ont avancé vers l’est d’Alep, écrit le média arabe Al-Jazeera. Les lignes rebelles tombent une à une et leur dernière forteresse urbaine semble plus proche que jamais de tomber.

Selon Al Jazeera et plusieurs témoignages sur Twitter, il semblerait que les forces gouvernementales aient exécuté sommairement des dizaines de civils en supposant qu’ils avaient des liens avec les combattants de l’opposition.

L’ONU parle d’atrocités

Les chiffres n’ont pas pu être vérifiés mais ces informations ont suffi à tirer un cri d’alarme au sein de l’ONU. « Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est dit alarmé lundi par des informations faisant état d’atrocités commises contre un grand nombre de civils, dont des femmes et des enfants, ces dernières heures à Alep, en Syrie, » écrit l’organisation dans un communiqué.

Le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a déclaré à la presse: « Tout en soulignant que l’ONU n’est pas en mesure de vérifier ces informations de manière indépendante, le Secrétaire général exprime sa profonde préoccupation aux parties concernées. »

« L’ONU souligne l’obligation de toutes les parties de protéger les civils et de se conformer au droit international humanitaire et aux droits de l’homme. »

« Des messages désespérés sont envoyés actuellement par des enseignants, des médecins, des activistes des médias et d’autres civils à l’est d’Alep qui craignent l’emprisonnement ou la mort. »

50.000 rebelles seraient coincés sur une zone de 2 km², explique cette Syrienne

« Il n’y a pas encore d’estimation exacte du nombre de victimes à Besieged à Alep aujourd’hui. Toutes les rues et les bâtiments détruits sont pleins de cadavres. C’est l’enfer. »

Du côté des supporters de Bachar Al-Assad, c’est la fête

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