Les touristes étrangers boudent encore Bruxelles. Du coup, les Belges arrivent à la rescousse!

Au mois de juillet, la fréquentation des touristes étrangers dans les attractions et musées bruxellois a baissé de 40%. C’est ce que rapporte Michel Vankeerberghen, le directeur de l’association Attractions & Tourisme. La situation semble néanmoins s’améliorer alors que notre capitale souffre toujours du contexte post-attentats. 

Cette baisse de 40% des touristes étrangers, de passage à Bruxelles, est heureusement compensée par un gain de touristes locaux. Grâce aux Belges, les pertes sont limitées à environ 25%. « Les gens semblent être plus restés au pays », avance M. Vankeerberghen. Une attraction comme Océade par exemple, habituellement fréquentée par nos compatriotes, a très peu perdu en fréquentation.

Au contraire des attractions du plateau du Heysel comme Mini-Europe, qui a perdu 25% de visiteurs, soit une baisse de « 100.000 personnes par rapport à l’année passée, c’est énorme », explique Thierry Meeùs, administrateur-délégué de Mini-Europe. Et vu que Mini-Europe « dépend à 70% des touristes étrangers », le lien de causalité est vite établi. C’est plus ou moins le même constat pour l’Atomium qui enregistre une baisse de fréquentation de 15%.

Légère progression au niveau des hôtels

Du 27 juin au 24 juillet, les hôtels bruxellois ont enregistré un taux d’occupation de 62 %, soit une baisse de 18 % par rapport à 2015, selon les chiffres temporaires communiqués par visit.brussels, l’agence bruxelloise du tourisme. C’est pas mal, quand on sait que juste après les attentats du 22 mars, la chute était de 50%.

« Le tourisme d’affaires a presque repris sa vitesse de croisière, mais reste moins longtemps. Les touristes de loisir, eux, ne sont toujours pas revenus », déplore Yvan Roque, le président de la fédération Horeca Bruxelles.

Pour Rodolphe Van Weyenbergh, de la Brussels Hotels Association, « la situation reste économiquement insoutenable pour le secteur. Les autorités fédérales et régionales l’ont bien compris et des mesures fortes ont été prises (suppression de taxe, chômage économique). » Mais pour les petits indépendants, c’est la crise: l’association demande d’ailleurs des délais de payement, voire des exonérations en matière de cotisations fiscales.

Vous l’avez donc compris: le tourisme bruxellois a besoin de nous! Pour redonner des couleurs et de la vie dans notre belle capitale. Et pour envoyer un signal positif aux touristes étrangers.

Sources: Le Soir, La DH

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