Symbolique et stratégique. C’est ce que représente la reprise de Palmyre par le régime de Bachar el-Assad aux djihadistes de Daech. L’armée avait déjà avancé pas mal dans la cité, mais aujourd’hui, elle a annoncé officiellement qu’elle avait repris Palmyre.
C’est officiel, l’armée syrienne avec le soutien aérien russe a repris la cité de Palmyre vieille de 2.000 ans, située dans la région de Homs. La bataille pour récupérer la ville avait commencé le 7 mars dernier.
Après près d’un an aux mains des djihadistes de l’État islamique, les forces de Bachar el-Assad ont réussi à repousser l’ennemi. En mai 2015 la prise de cette cité antique avait littéralement choqué le monde occidental. Daech ne s’était en effet pas fait prier pour détruire sans état d’âme les ruines classées au patrimoine de l’UNESCO. La cité a notamment perdu deux de ses plus beaux édifices: les temples de Bêl et de Baalshamin. Ceux-ci ont été tout bonnement détruits sciemment par Daech. L’Arc de triomphe, un véritable symbole de la cité a lui aussi subi le même triste sort.
Une avancée stratégique
Depuis l’entrée des Russes en septembre dernier aux côtés de son armée, Bachar al-Assad reprend peu à peu du terrain dans son pays. Cette fois-ci, l’armée a frappé un grand coup. La ville constitue un lieu stratégique dans le conflit qui oppose l’armée syrienne et le groupe État islamique. Cette bataille constitue d’un côté, la plus grande victoire pour le régime syrien et de l’autre côté, c’est aussi une des plus grosses défaites de Daech depuis le début du conflit.
Les troupes djihadistes ont reçu l’ordre de leur commandement supérieur basé à Raqa de se retirer de Palmyre, a déclaré Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH à l’AFP. Mais malgré cet ordre, certains font encore de la résistance et refusent de quitter la ville.
Images de la prise de la Palmyre d’Euronews:Source: Le Monde, Le Vif.