La plupart des trains ne roule pas du côté wallon du pays à cause de la grève. Comme si ce n’était pas suffisant, des militants ont commis des tentatives de sabotages. C’est ce que rapporte Infrabel qui a dénombré pas moins de six cas aujourd’hui.
Depuis 6 heures ce matin, il y aurait déjà eu au moins six tentatives de sabotage sur le réseau ferroviaire. Certaines de ces actions ont même perduré jusqu’à 10 heures à différents endroits, a constaté un contrôleur Infrabel. L’opérateur ferroviaire condamne fermement ces actions. Les militants auraient déposé des pétards sur les voies. Or quand un train roule dessus, il doit automatiquement procéder à un arrêt d’urgence. Un drapeau rouge a aussi été retrouvé sur les rails, ce qui signifie que le train doit stopper obligatoirement. Et enfin, il y aurait eu des gens qui couraient sur les rails.
Court-circuit
Mais le pire, c’est que les grévistes ont déposé des câbles sur les voies créant ainsi des courts-circuits dans le bon fonctionnement des signaux, explique Frédéric Petit d’Infrabel sur Radio1. Pour l’instant, les faits sont rapporté dans la région de Flawinne, Ronse, Waterloo, Châtelet et La Louvière-Sud, où les grévistes marchent carrément sur les lignes.
Infrabel a déjà condamné ce comportement qu’il qualifiait de « comportement irresponsable et scandaleux. » « Ce ne serait pas la première fois que des blessures seraient causées par un arrêt d’urgence. Les grévistes qui mettent en danger les autres usagers, seront poursuivis en justice « , dit-il.