La Rhénanie-du-Nord Westphalie, un Etat fédéré d’Allemagne, avait déjà neuf millions de comprimés d’iode dans le cas d’une éventuelle catastrophe nucléaire à Tihange. Maintenant, le nombre de comprimé est monté à 21 millions. Les pilules sont stockées dans les pharmacies et les hôpitaux des grandes villes de la région comme Aix-la-Chapelle, Cologne et Düsseldorf. Pour eux, le risque d’une catastrophe nucléaire est réel.
Cela fait un petit temps maintenant que l’affaire de Tihange donne froid dans le dos. En avril, Engie Electrabel, l’exploitant de la centrale nucléaire, annonce que le réacteur 1 est à l’arrêt pour trois mois. Quatre mois plus tard, Tihange redémarre, mais seulement « pour quelques semaines ». Peu de temps après, le réacteur de Tihange 1 est de nouveau à l’arrêt. Ça n’inspire pas confiance, et les Allemands flippent.
La Rhénanie-du-Nord-Westphalie, un des Etats fédérés d’Allemagne, avait déjà neuf millions de comprimés d’iode dans le cas d’une éventuelle catastrophe nucléaire. Maintenant, le nombre de comprimés est monté à 21 millions. Ils sont stockés dans les pharmacies et les hôpitaux des grandes villes de la région comme Aix-la-Chapelle, Cologne et Düsseldorf. Au total, cela a coûté 800.000 euros au gouvernement allemand.
Avec ces pilules en réserve, les citoyens allemands pourront recevoir les comprimés d’iode en cas de catastrophe. Les services d’incendie sont formés afin de distribuer le plus rapidement possible les pilules aux habitants en cas de désastre. Ces pilules ont pour objectif d’annuler les effets radioactifs dans la thyroïde. De ce fait, ces pilules servent à réduire le risque de cancer de la thyroïde, par exemple.
La peur de la catastrophe nucléaire
Si les autorités de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie font ça, c’est parce qu’ils ont peur de la centrale nucléaire de Tihange qui est situé juste à côté de Liège, qui est à 60 kilomètres d’Aix-la-Chapelle. Pour eux, le risque de catastrophe nucléaire est réel. Les réacteurs ont atteint la fin de leur vie et ça les inquiète.
En Belgique, tout le monde n’aura pas droit aux comprimés d’iode pour se protéger en cas de catastrophe nucléaire. Le gouvernement a décidé de ne pas suivre les recommandations du Conseil supérieur de la Santé et de l’AFCN (Agence fédérale de contrôle nucléaire). Pour avoir une pilule, il faudra habiter max à 20 km d’une centrale pour en bénéficier.
Selon la Dernière Heure, le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) a indiqué dans la note de politique générale du 28 octobre que les comprimés d’iode ne seront distribués qu’à « des groupes cibles prioritaires », soit peu de gens. La raison? Les pilules sont trop chères.