Le Wallon est fier de l’être mais ce sentiment de fierté n’est pas le même qu’en Flandre: « il est fort mais non exclusif » 

Le Wallon se sent avant tout wallon et fier de l’être. Mais ce sentiment fort n’est pas exclusif: le Wallon reste belge. Loin d’une volonté indépendantiste, il est totalement contre la scission du pays. C’est ce qui ressort d’une étude de l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique (l’Iweps).

Le Wallon se sent wallon et est fier de l’être. Mais il se sent également belge. C’est ce qui ressort de l’étude réalisé par l’Iweps, l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique, sur 1400 wallons. Et pour Rébécca Cardelli de l’Iweps: « Il est important de souligner que ce sentiment de fierté d’être wallon ne s’inscrit pas en concurrence avec le sentiment de fierté d’être belge » explique-t-elle dans le journal La Libre.

Contre la séparation du pays

Et le Wallon est fier de plein de choses: de ses compatriotes, de la nature, de la qualité de vie. Il est particulièrement fier aussi du sens de l’accueil wallon et du sens de l’auto-dérision. Pour Sébastien Brunet, administrateur général de l’Iweps, ce sentiment identitaire est totalement différent de celui qui existe en Flandre: « nous sommes ici face à une appartenance forte mais non exclusive ». Le Wallon est fier de l’être. D’ailleurs si 40 % des Wallons sont plutôt favorable à autonomie plus grande, 93% sont contre la séparation du pays.

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