Le tourisme sexuel change de visage: exit l’homme blanc, riche et pédophile

Le tourisme sexuel a bien changé. Il n’est plus incarné par l’homme blanc, riche et pédophile qui voyage en Asie du sud-ouest.  Maintenant, les prédateurs sexuels sont de simples touristes ou homme d’affaires. Les pays d’Europe de l’Ouest et du Moyen-Orient reprennent le rôle que l’Asie du sud-ouest a toujours joué. En plus, la nouvelle tendance de se loger chez des particuliers (le rapport mentionne Airbnb) semble être détournée par les pédophiles.

Ce sont les conclusions du rapport Offenders on the move, qui a été rédigé par plus de septante associations. Il semble que les auteurs viennent de plus en plus souvent de la même région que leurs victimes.

En Asie du sud-ouest, ce ne sont plus les occidentaux mais bien les Japonais et les Chinois qui abusent des enfants. “Les Chinois veulent avoir des relations sexuelles avec des enfants et surtout des vierges car ils pensent que ça va les aider à rester jeunes et avoir de la chance dans les affaires » selon le rapport.

D’après les enquêteurs, l’abus d’enfants a augmenté avec le tourisme et l’arrivée d’internet. Avec le web, c’est plus facile de réserver un voyage assez loin et en tout anonymat.

L’Europe de l’Ouest et Airbnb

Il y aurait un changement de destinations dans le tourisme sexuel. Les pays d’Europe de l’Ouest et du Moyen-Orient reprennent le rôle que l’Asie du sud-ouest a toujours joué. On parle de tourisme sexuel en Moldavie, au Portugal, en Ukraine ou encore en Turquie. Ces pays seraient devenus des “hotspots” pour ce genre de pratique.

Il y aussi une autre tendance assez dangereuse: le couch surfing et dormir chez des particuliers (le rapport nomme Airbnb). C’est utilisé aussi par les pédophiles et les gens qui mettent des enfants à disposition des pédophiles (“These products present new risks for local children to be sexually abused and exploited … The recent development of the “sharing economy” – allowing travelers to share or exchange accommodation, transportation and other services through online platforms created and managed by private companies (e.g., Airbnb and Uber) – offer another channel for perpetrating sex crimes against vulnerable children.”)

Intervenir

Les organisations de protection des enfants disent qu’il faut agir rapidement car le tourisme sexuel est plus difficile à combattre quand il a pris racine.

Les organisations plaident pour un meilleur échange des informations et une base de données mondiale qui serait partagée pour que les coupables puissent être punis. Ils veulent aussi mieux communiquer avec les fournisseurs internet pour éviter les abus d’enfants.

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