Donald Trump sera le candidat républicain aux Présidentielles américaines à moins qu’un miracle n’arrive encore pour Ted Cruz. L’homme d’affaires new-yorkais remporte sept États sur les onze qui ont dû voter en ce Super Tuesday et se retrouve donc incontournable. Marco Rubio lui gagne seulement un État… Mais le Minnesota, ce n’est pas assez. « The loser of the night », dixit Donald Trump.
Donald Trump parvient à remporter les sept États suivants: la Géorgie, l’Alabama, la Virginie, l’Arkansas, le Tennessee, le Massachusetts et le Vermont. Un fait remarquable car le milliardaire américain remporte des États aux votes variés: les États du Nord-Est sont connus pour un vote plutôt modérés alors que ceux du sud sont connus pour leur côté très conservateur.
Maintenant on le sait, Trump ne fait jamais rien comme tout le monde: au lieu d’un speech, on a carrément eu droit à une conférence de presse en plein primetime, pendant le Super Tuesday. Il a du coup pointé du doigt son ennemie, Hillary Clinton. Marco Rubio a été décrété « The loser of the night ». Et Trump a même gratifié son public d’un tour de son programme. Au menu, les classiques dont le mur avec le Mexique. Bruxelles, lieu de tous les dangers, est aussi revenu sur la table. Et il a promis d’aider la classe moyenne. Il n’a par contre rien dit d’un éventuel budget dans ce but. Bref, Nobody’s going to mess with us anymore »
Ce qu’en disent les chiffres
Entre-temps, les analystes sont de plus en plus convaincus que Trump est bien parti pour être le futur nominee chez les Républicains. Les paris sont clairs aussi: 81 pourcent de chance que Trump gagne, 11 pourcent pour Rubio, 9 pour Cruz.
Cela dit, point de vue du compte des délégués – ceux qui se rendront aux conventions pour élire un candidat -, Trump ne remporte pas encore une victoire décisive. En effet, dans cette phase préliminaire aux élections, la répartition se fait de manière proportionnelle. Donc, Trump se retrouverait avec 245 delegates et Cruz autour de 180. Et Rubio se retrouverait lui avec 120 delegates à la convention.
Cruz a bien essayé dans son speech de se présenter comme la seule alternative sérieuse à Trump. Et il compte bien rester dans la course. Rubio, pour qui la nuit a été rude, aimerait aussi bien rester dans l’aventure: il s’appuie sur sa victoire dans le Minnesota et sur la Floride, encore à venir. C’est chez lui, il a intérêt à gagner pour rester crédible. « Florida, I know you’re ready » a-t-il dit cette nuit.
Sources: New York Times, Le Monde