TopCompare.be, la plateforme n°1 de comparaison financière en Belgique, a réalisé une étude basée sur les chiffres de la Banque nationale: dans notre plat pays, et pour la première fois depuis 2007, le nombre de ventes à tempérament a augmenté. 2017 a, en effet, vu une augmentation de près de 23% par rapport à l’année précédente. Il en est également ressorti que près d’un contrat en cours sur quatre est en retard de paiement.
Malgré une baisse du nombre de nouveaux crédits à la consommation, les ventes à tempérament sont plus populaire auprès des Belges. Cela s’explique notamment par le succès des packs téléphoniques (abonnement et téléphone) des différents opérateurs de télécommunications. Les clients optent généralement pour les smartphones haute gamme de ces packs, ce qui implique une hausse du prix global. Pour pouvoir se les offrir, ils sont donc de plus en plus nombreux à opter pour un contrat de vente à tempérament.
Diminution du montant du crédit
La somme totale des contrats belges de vente à tempérament s’élevait en 2017 à environ 217 millions d’euros, représentant 14% de plus que l’année précédente. Simultanément, cette année a vu 23% de contrats supplémentaires, montrant que le nombre de prêts a augmenté plus rapidement que la dette de crédit liée à ces contrats. Les Belges sont donc plus friands des ventes à tempérament, mais pour des montants moindres. Celui d’une nouvelle vente à tempérament était en moyenne de 2.420€ en 2016 et est passé à 2.240€ en 2017, soit 200€ de moins.
Près d’un quart des ventes à tempérament en négatifLe nombre de ventes à tempérament a certes augmenté, mais celui des défauts de paiement a, quant à lui, légèrement diminué (-0,5%). Il en va de même pour le montant moyen de retard (-9%), passant à 924€ en 2017. Pourtant, ils sont plus nombreux ! En effet, les fournisseurs de crédit ont noté une augmentation de retards de paiement de 16%. Et selon Wouter Vanderheere, directeur et co-fondateur de TopCompare.be, « cela n’est pas surprenant puisque le nombre de nouveaux contrats a encore plus augmenté ».
Les arriérés de paiement concernent près de 25% des ventes à tempérament en cours. En comparaison, 1% des prêts hypothécaires sont en défaut de paiement, ainsi que 5% des ouvertures de crédit et 8% des prêts à tempérament. Et Wouter Vanderheere d’expliquer: « Il semblerait que les consommateurs n’estiment pas toujours correctement les coûts mensuels d’un prêt. Cela est notable dans le cas de petits montants, pouvant ainsi facilement être remboursés, mais dont un non-paiement peut rapidement conduire à la spirale infernale de l’endettement. Les vendeurs doivent donc impérativement prendre au sérieux leur obligation légale de conseiller les acheteurs sur leurs différentes possibilités de financement et, si cela s’avère nécessaire, de refuser un prêt surréaliste. »
Enfin, il est toujours possible de contracter un crédit directement afin d’éviter les taux élevés des vendeurs. Pour ce faire, n’hésitez pas à comparer les prêts personnels disponibles sur le marché belge.