Le Japon veut construire une base lunaire d’ici 2030

Le Japon est le dernier venu dans la course internationale à l’exploitation des ressources de la lune. Le pays du Soleil-levant prévoit ainsi de construire une base lunaire d’ici 2030.

Tokyo prévoit donc de construire une base lunaire autonome d’ici 2030. La première étape de cet ambitieux projet aura normalement lieu en 2025, lorsque la méthode de construction de la base sera établie. Tout le développement du projet sera entre les mains d’entreprises privées qui recevront un appui financier de la part du gouvernement japonais.

On ne connait pas encore le nom de ces entreprises. Le gouvernement garde en effet la surprise et nous en saurons vraisemblablement plus d’ici le mois de septembre. Le gouvernement privilégiera les entreprises ayant une expertise en construction ainsi qu’en machinerie automatisée et en technologie des capteurs.

Technologie pour les « zones interdites »

Tu l’as compris, l’objectif du gouvernement japonais est d’envoyer des machines sans pilote à la surface de la lune. Ces machines devront alors extraire des matières premières de manière totalement autonome.

Sur Terre, on utilise déjà ce genre de machine dans des zones inaccessibles pour l’homme que l’on nomme « zones interdites ». C’est par exemple le cas dans des lieux sinistrés par des catastrophes naturelles ou nucléaires.

Pour s’adapter à la gravité et à la température de la lune, la technologie actuelle devra être adaptée. Une communication ultra-rapide entre les machines et la base sur Terre sera également nécessaire pour que tout se passe correctement sur la lune, écrit le journal japonais Nikkei Asia.

Budget pour 2022

Les aspects fiscaux de l’ensemble du projet seront revus d’ici la fin de l’année. Le budget de la première phase du plan sera présenté en 2022. Le projet est supervisé par le ministère japonais du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme, en collaboration avec le ministère de l’Éducation, de la Culture, de la Science et de la Technologie. Ce dernier gère également le programme spatial japonais.

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