Le grand nettoyage! Quels ministres socialistes risquent de sauter suite à la rupture entre le PS et le cdH?

Suite à la bombe lâchée par Benoit Ludgen, le Parti Socialiste est dans une position délicate. Vu que les humanistes désirent changer les majorités des gouvernements wallons, bruxellois et de la fédération Wallonie-Bruxelles, certains ministres socialistes risquent d’être éjectés des différentes assemblées. On passe en revue les différents cas! 

On commence avec la région wallonne

Paul Magnette

Le ministre-président du gouvernement wallon ne sera peut-être bientôt plus. S’il venait à être éjecté du gouvernement, il reprendrait alors son poste de bourgmestre de Charleroi jusqu’aux prochaines élections communales qui auront lieu en 2018. Depuis 2014 et les élections régionales, il est bourgmestre empêché, une étiquette qu’il pourrait bientôt perdre. En tout cas, même s’il est déchu de son poste de ministre-président, il pourrait continuer de siéger au gouvernement puisqu’il avait été élu avec 49.978 voix.

Jean-Claude Marcourt

S’il venait à être expulsé, ce serait un petit évènement pour Jean-Claude Marcourt, qui squatte le gouvernement depuis 2004. Il pourrait alors siéger au Parlement wallon en plus de ses postes de conseiller communal à Liège et de chef de file PS dans la cité ardente.

Pierre-Yves Dermagne

Lui par contre, c’est un petit nouveau puisqu’il remplace Paul Furlan, démissionnaire depuis l’affaire Publifin. Il ne serait alors resté alors que 5 mois au gouvernement en tant que ministre des Pouvoirs Locaux. Il reviendrait député wallon et communautaire tout en assurant son poste d’échevin à Rochefort.

Eliane Tillieux

Situation compliquée pour la ministre wallonne de l’emploi. Ministre depuis 2009, elle est dans la majorité avec le cdH à la région tout en étant opposante à la ville de Namur. Elle pourrait rebondir au parlement wallon et se consacrer aux élections communales où elle sera opposée à Maxime Prévot du cdH.

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Au tour de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Rudy Demotte

Rudy Demotte fait presque partie des meubles au gouvernement de la FWB. Il est le ministre-président depuis 2009 et a vu passer trois gouvernements différents. S’il sautait, il occuperait les postes de député wallon et communautaire et bien sûr son poste de bourgmestre à Tournai. Rudy Demotte pourrait donc se concentrer à fond sur les élections communales qu’il avait failli perdre en 2012 face à Marie-Christine Marghem (MR). Une petite éclaircie dans le ciel socialiste.

André Flahaut

Le ministre du Budget ferait lui aussi les frais de l’éviction du PS. Il occuperait alors à plein temps son poste de conseiller communal à Nivelles.

Isabelle Simonis

Pareil pour la ministre de la Promotion sociale, de la Jeunesse, des Droits des femmes et de l’Égalité des chances qui devra laisser ses compétences à un nouveau ministre. Elle reprendrait son poste de bourgmestre à Flémalle où Sophie Thémont la remplace depuis trois ans.

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Et à Bruxelles?

Rudi Vervoort

L’éviction du PS aurait de lourdes conséquences pour le ministre-président de la région bruxelloise. Si l’éviction devient réelle, il redeviendra bourgmestre d’Evere et député.

Fadila Laanan

Fadila Laanan a rejoint le Parti Socialiste en 1993. Depuis cette année-là, elle n’a jamais quitté les cabinets ministériels. En 2004, elle devient ministre communautaire, puis bruxelloise en 2009. Aujourd’hui, elle occupe les fonctions de secrétaires d’État chargée de la Collecte et du Traitement des déchets, de la Recherche scientifique, des Infrastructures sportives communales et de la Fonction publique. Elle est aussi ministre-présidente de la Cocof. Elle a beaucoup à perdre puisque si le PS est évincé elle devra laisse tomber tous ses mandats. Elle devra se contenter d’un poste de député alors.

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