Le futur, c’est maintenant en Belgique: la police va faire appel à un nouveau drone pour réduire les bouchons

Et de trois! La police fédérale vient de se munir de son troisième drone de la route. Le but? Réduire les bouchons créés par des accidents isolés. En effet, l’utilisation d’un drone devrait réduire de moitié le temps d’intervention de la police. La chaussée devrait ainsi être beaucoup plus vite dégagée.

Ce n’est souvent pas l’accident en lui-même qui cause des bouchons, mais plutôt le temps requis pour que la police intervienne, constate l’accident et dégage la chaussée. Sans compter l’arrivée des experts sur place. Ce nouveau drone ne résoudra bien sûr pas tout mais c’est un bon complément au système existant.

« Nous venons d’obtenir le feu vert pour l’achat de notre troisième drone. Et celui-là sera équipé d’une caméra infrarouge. Il nous permettra de réaliser des constats d’accidents beaucoup plus rapidement, sans l’intervention d’experts sur place. Ce qui devrait nous faire gagner, au minimum, deux fois plus de temps pour une intervention lors d’une collision sur le ring de Bruxelles, par exemple », précise le commissaire-divisionnaire Tom Smets à La Libre Belgique.

Trois drones en tout

Encore quelques semaines de patience et ce troisième drone viendra compléter les deux premiers: « Nos deux autres drones étaient un peu comme nos bébés. Nous les avons depuis près d’un an. Ce qui nous a permis de réaliser pas mal de tests. Quatre policiers ont ainsi été formés à leur pilotage », ajoute le commissaire.

Depuis il ont été utilisés sur une vingtaine d’interventions. Principalement lors d’événements importants: « À Zaventem, le jour des attentats par exemple. Pour le carnaval de Binche aussi, ou encore pour une reconstitution et notamment pour la recherche de personnes disparues », commente Tom Smets, toujours pour La Libre.

Un bon complément et moins cher

De quoi remplacer les hélicoptères? « Jamais », rétorque Tom Smets « Les drones ne remplaceront jamais nos hélicoptères en cas de course-poursuite ou lorsqu’il s’agira de retrouver des auteurs en fuite. Pareil pour les festivals ou les gros événements. On pourra par exemple envoyer un hélicoptère les jours de grosse affluence et se servir du drone de manière complémentaire ». Bref, un vrai complément à moindre coût.

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