Le démantèlement de la « Jungle » de Calais a commencé. Ça devrait durer un mois

La police française est arrivée à bord de 55 véhicules pour entamer le démantèlement de la « Jungle » de Calais. Il y a là plusieurs milliers de réfugiés en quête d’une occasion de rejoindre la Grande-Bretagne.  On craint désormais qu’ils ne tentent leur chance via la Belgique. 

La police est venue dans la partie sud du camp de Calais pour signifier aux réfugiés de quitter la zone. Selon les mots de Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur français, l’opération devrait durer un mois. Les résidents ont deux choix: déménager vers des containers résidentiels ou trouver un nouveau centre d’accueil dans le pays.

Bien que certains réfugiés opposent encore de la résistance, il semblerait que l’évacuation se fasse dans le calme. Un activiste de l’ONG No Border a été emmené par les forces de police. Selon le préfet du département du Pas-de-Calais, il semblerait que d’autres activistes tentent d’arrêter les personnes qui veulent entrer dans les bus.

Bulldozers, cars et taudis

Les forces de l’ordre et les fonctionnaires sont venus accompagnés de bulldozers et de grosses bennes pour définitivement raser le camp, appelé « jungle » à cause des conditions misérables dans lesquelles vivaient ses occupants.

La décision de raser le camp date d’une semaine. Suite à cette décision, le gouvernement belge a décidé de renforcer les contrôles à ses frontières. Il craint que les demandeurs d’asiles ne se rendent en Belgique pour essayer d’atteindre la Grande-Bretagne.

Troubles politiques

Le gouvernement belge estime que les contrôles au frontières sont nécessaires. Mais pour la Commission Européenne, cette décision est contraire aux accords de Schengen.

Les Français aussi fulminent contre les décisions du ministre de l’Intérieur belge Jan Jambon (N-VA). Bernard Cazeneuve s’était ainsi énervé au micro du Figaro. « Prétendre qu’il pourrait y avoir un afflux de migrant à la frontière belge en raison de la mise en œuvre de cette mesure ne correspond pas à la réalité. » Pour lui, la pression s’exerce dans l’autre sens. Ce serait les français qui accueille les migrants dans la « jungle » de Calais et le camp de la Grande Synthe.

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