Une conférence de presse du parquet fédéral a eu lieu ce mercredi, au lendemain de l’attentat raté à la gare de Bruxelles Centrale. Peu d’informations ont filtré sur le suspect, mais le déroulé des faits a été établi: s’il a réussi à faire exploser une valise contenant des petites bouteilles de gaz et des clous, le terroriste n’était pas armé et aurait agi seul.
On a échappé au pire mardi soir à la gare de Bruxelles Centrale. C’est ce qui ressort de la conférence de presse donné par le porte parole du parquet fédéral Eric Van Der Sypt ce mercredi. Il a donné plus de détails sur le déroulé des faits.
Des clous et des petites bouteilles de gaz dans la valise
Tout s’est passé très vite. Le terroriste, qui s’appelle Oussama Z., et est est né le 12 janvier 1981, est entré dans la gare vers 20h39. Il a ensuite lâché sa valise en criant et celle-ci a explosé une première fois, puis une seconde fois quelques secondes plus tard, plus fort cette fois. Cette valide contenait « des clous et des petits bouteilles de gaz », a fait savoir le porte-parole. Heureusement, personne n’a été blessé: « Il est clair qu’il voulait causer plus de dégâts que ce qui s’est produit. Il a fait exploser la valise comme prévu, ensuite il s’est éloigné et l’a fait exploser une deuxième fois mais cela aurait pu être bien pire ».
Le terroriste présumé a poursuivi entretemps un chef de gare sur le quai, avant de remonter dans le hall. Il se serait alors précipité sur un militaire en criant « Allahu Akbar ». C’est là qu’il aurait été neutralisé très rapidement. Le parquet fédéral précise que l’homme n’était pas armé: il n’avait pas d’arme à feu, ni de couteau, et ne portait pas de ceinture d’explosifs comme cela a été entendu. Les militaires ont toutefois décidé de le neutraliser après la double explosion de sa valise.
Toujours selon le parquet fédéral, l’homme aurait agi seul et n’était pas connu pour des faits de terrorisme. Son domicile à Molenbeek a été perquisitionné ce mercredi matin par la police. Le parquet fédéral n’a pas voulu plus d’informations sur l’assaillant, précisant qu’une enquête était en cours.