Donald Trump a donné son premier discours en tant que 45e président des Etats-Unis. Si sans surprise, Dieu a pris une place prépondérante pendant les speech qui ont précédé et suivi son discours, Trump est lui resté dans sa ligne de conduite: « Make America great again » !
Malgré quelques troubles à l’ordre public à l’extérieur, tout s’est passé comme dans le meilleur des mondes en face du Capitole à Washington. Tous sont venus « soutenir » le président nouvellement élu: de Hillary Clinton en passant par Bernie Sanders, sans compter les quatre « ex » : Jimmy Carter, Bill Clinton, Georges W. Bush et Barack Obama.
Après avoir passé son temps à attiser les divisions pendant sa campagne, Donald Trump a essayé – comme il l’avait fait après son premier discours – de rassembler. Il s’est adressé à tous les Américains qu’ils soient « noirs bruns ou blancs ». En fait, il veut rendre le pouvoir de Washington au peuple qu’il promet de ne « jamais abandonner ». Trump a fort insisté là dessus: « ce qui est important, c’est de savoir si le gouvernement est contrôlé par le peuple. Le 20 janvier 2017, on s’en rappellera comme le jour où le peuple a commencé à regouverner le pays. »
Trump toujours en mode Angry White man. Discours de campagne plus que d'investiture. L'Histoire, très peu pour lui ? #Inauguration
— Corine Lesnes (@BicPictureCL) 20 janvier 2017
Trump: "Que nous soyons noirs, bruns ou blancs nous saignons tous le même sang rouge patriote" #Inauguration #swornin
— Veronique Dupont (@verodupont) 20 janvier 2017
Du Trump pur jus
Trump reste Trump. Après le rassemblement, vient son slogan favori qu’il a martelé durant toute sa campagne: « America first ». Le milliardaire a bien fait comprendre que ce sont les intérêts de son pays qui primeront d’abord: « maintenant, nous regardons uniquement le futur. Il y aura un nouveau décret à partir d’aujourd’hui. Dorénavant, notre territoire sera guidé par une nouvelle vision. L’Amérique d’abord, c’est ce qui sera en vigueur. Toutes les décisions, dans toutes les matières, seront prises pour qu’elles bénéficient aux familles et travailleurs américains. Nous allons protéger nos frontières et empêcher les autres pays de voler nos emplois. La protection mènera à une plus grande prospérité. »
C’est la partie du discours qui est censée rassurer les américains face à la mondialisation. Pas vraiment étonnant. Ce qui l’est plus c’est la manière dont il a entamé son speech, interpellant les « gens du monde entier ». Il sait que cette cérémonie a été suivie partout à travers le globe et il a voulu faire passer un message clair. Voilà qui est fait.
« Protégés par Dieu »
Sur le plan géopolitique, il a promis de détruire l’Etat islamique pour de bon. Il a aussi rassuré ses compatriotes sur une possible menace terroriste: « il ne faut pas avoir peur. Nous sommes protégés et nous serons toujours protégés par nos forces militaires et nos forces de police. Et le plus important : nous serons protégés par Dieu. »
Et pour conclure, mais ça tu le sais déjà: « God bless America » !
Donald Trump promised to bring jobs, borders, wealth and dreams back https://t.co/kWSh8o2L7g #InaugurationDay pic.twitter.com/xmZ4B4lf86
— USA TODAY (@USATODAY) 20 janvier 2017
Pour Barack Obama, par contre, c’est fini! Difficile de ne pas être nostalgique là tout de suite
Obama says his final goodbye. #Inauguration pic.twitter.com/Wj5Oyg0dkC
— Alexis Benveniste (@apbenven) 20 janvier 2017