La Women’s March était une réussite et a redonné de l’espoir au monde entier, mais qu’est-ce qu’il va se passer maintenant?

La Women’s March a été une grande réussite et a été l’un des plus grands rassemblements que l’on ait vu ces dernières années. Très bien, mais qu’est-ce qu’il va se passer maintenant? Une chose est sûre, les organisations vont devoir se bouger afin de garder leurs sympathisants et de surmonter les inégalités sociales et raciales aux États-Unis, car elles risquent de diviser le mouvement de la Women’s March. 

Tu l’as vu, la Women’s March, qui a commencé à Washington et qui s’est étendue au reste du monde, a été l’un des plus grands rassemblements que l’on ait connu ces dernières années. Des femmes du monde entier se sont réunies pour leurs droits et aussi afin de dire non aux idées de Donald Trump. Ce mouvement était une vraie réussite, mais qu’est-ce qu’il va se passer maintenant?

Quelques heures, voire quelques minutes après la fin de la Women’s March de Washington, les leaders du mouvement ont directement organisé une réunion avec pour titre « Where Do We Go From Here? » (Où allons nous à partir d’ici? »). D’autres organisations, comme Planned Parenthood, ont organisé dimanche une réunion afin de réunir les 2.000 organisateurs de la Women’s March pour réfléchir à comment transformer la mobilisation en action politique, avec pour objectif principal la mise en place d’un système de soins de santé plus équitable et juste. Ou encore, un activiste démocrate, David Brick, a organisé une réunion afin de récolter l’argent dans le but de soutenir les personnes qui ont porté plainte contre Donald Trump.

Pour citer un autre exemple, la directrice du National Domestic Workers Aliance (une autre organisation qui a sponsorisé la marche), a expliqué au New York Times que les organisateurs du mouvement allaient étudier les protestations qui ont eu lieu dans des 50 différents États afin d’identifier les demandes et les plaintes des gens, pour ensuite les rassembler pour les élections de mi-mandat en 2018.

Bref, comme Cecile Richards, la présidente de Planned Parenthood, le dit dans le New York Times: « Les femmes des States ne feront pas demi-tour » face à leur ennemi commun « Donald Trump ».

Le plus gros obstacle: les inégalités

Maintenant, le plus gros challenge à surmonter pour le mouvement sont les inégalités sociales et raciales. C’est un problème qui a pris une ampleur énorme sous l’administration Obama, notamment avec le mouvement Black Live Matters.

« Comment réunir toutes ces personnes qui sont contre Trump et qui revendiquent leurs droits en tant que femme, si, au sein du groupe, des personnes se sentent marginalisées? », c’est ce que le New York Times se demande.

Toujours selon le New York Times, les organisateurs de la marche ont affirmé qu’il fallait impérativement inclurent les revendications des minorités, des migrants et des musulmans, sinon le mouvement n’allait pas savoir construire une coalition assez grande, et les Démocrates allaient encore une fois perdre les élections.

Le mouvement a donc donné beaucoup d’espoir et est très bien parti. Maintenant, il ne reste plus qu’à s’organiser et à surmonter l’un des plus grands challenges des States: les inégalités sociales et raciales.

EPA
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