La terre a tremblé trois fois en Italie cette nuit, il y a des dizaines de blessés 

Hier soir et cette nuit, l’Italie a été secouée par trois tremblements de terre successifs. Le plus fort avait une magnitude de 6,1 sur l’échelle de Richter, le tremblement de terre précédent était de 5,5. Il y a des dizaines de blessés et des dégâts matériels.

Moins de deux mois après le tremblement de terre qui avait détruit le village d’Amatrice, la terre a à nouveau tremblé en Italie hier soir.

La première secousse a eu lieu vers 19 heures et avait une magnitude de 5,5 sur l’échelle de Richter, dans les parages de Pérouse, dans les Marches. La secousse s’est sentie jusque Rome. Les Italiens n’étaient alors pas encore au bout de leurs peines: à 21h30, un deuxième tremblement de terre de 6,1 a eu lieu, toujours autour de Pérouse. Plus tard, il y a encore eu un troisième tremblement de terre, plus léger cette fois: de 4,6 sur l’échelle de Richter.

Ces secousses relèveraient de la même activité séismique que celle du tremblement de terre du 24 août. Par le passé, des secousses postérieures à un premier tremblement de terre s’étaient produites jusque pendant six mois.

Panique jusqu’à Rome

Les trois secousses successives ont fait des dizaines de blessés, pour la plupart légers. À ce stade, on compterait quatre blessés graves. Une personne est également décédée d’une attaque cardiaque à la deuxième secousse.

Les secousses ont été ressenties jusqu’à Venise, jusqu’à Rome. De nombreux bâtiments ont été détruits. Mais, selon le chef de la Protection civile italienne, la situation n’est pas « aussi catastrophique » qu’on aurait pu s’y attendre après de tels tremblements.

Cependant, les gens, même à Rome, sont sortis en panique de chez eux, dans la rue. Dans les zones frappées directement par les tremblements de terre, des gens ont aussi choisi de ne pas dormir chez eux mais plutôt dans leurs voitures ou dans des logements temporaires. D’après Massimo Cialente, le maire de L’Aquila (ville détruite par le tremblement de terre dans les Abruzzes de 2009), « cela montre que nous devons faire plus pour sécuriser le pays, parce que nous ne pouvons pas être terrorisés chaque fois qu’il y a un tremblement de terre de 5.0« .

epa
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