La sécurité de Zaventem est au taquet: au moins trois « extrémistes » sont interpellés chaque jour 

Depuis les attentats du 22 mars 2016, l’aéroport de Zaventem a particulièrement renforcé son dispositif de sécurité: smart-cam, reconnaissance faciale, déplacement du Kiss & Ride… Ce renforcement a des résultats non-négligeables. Une centaine de personnes présentant un profil dangereux est interceptée chaque mois à l’aéroport de Zaventem.

L’aéroport international de Zaventem a considérablement renforcé ses dispositifs de sécurité depuis les attentats qui ont touché le terminal des départs le 22 mars 2016, faisant 14 morts et des centaines de blessés. Après cette journée de l’horreur, les forces de l’ordre se sont dit « plus jamais ça ».

Bruxelles-Airport s’est donc muni de caméras de sécurité intelligentes qui utilisent la reconnaissance faciale pour repérer d’éventuels suspects répertoriés dans des bases de données de la police. Elle a également déplacé son Kiss & Fly et instauré des contrôles mobiles. C’est une stratégie qui paie: « grâce au travail de notre police et aux investissements dans la technologie, notre aéroport est désormais bien plus sûr qu’auparavant », déclare-t-on au cabinet du ministre Jan Jambon (N-VA) aux médias du Persgroep.

Une centaine par mois

Avec le nouveau dispositif, la sécurité de l’aéroport interpelle en moyenne une centaine de personnes par mois, soit plus de trois individus par jours. Ces personnes présentent généralement un profil lié au radicalisme, à l’extrémisme ou au terrorisme. Mais attention, interpellations ne signifie pas forcément arrestations.

« Depuis un certain temps, nous atteignons en moyenne 100 interpellations par mois. Pour la plupart, il ne s’agit évidemment pas de suspects de terrorisme, mais de personnes qui sont référencées par la police comme liées d’une manière ou d’une autre à l’extrémisme ou à la radicalisation et figurent pour cela dans la base de donnés de la police », se félicite-t-on au cabinet du ministre de l’Intérieur.

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