La science a parlé: les fans d’Harry Potter sont de meilleurs êtres humains

Les fans d’Harry Potter n’ont peut-être pas de pouvoirs magiques, mais ils peuvent se targuer d’avoir quelque chose en plus. Parmi les Moldus, ils sont ceux qui ont le moins de préjugés. Elle est là, la véritable magie du récit de J.K. Rowling. 

Sous le nom évocateur de The greatest magic of Harry Potter: Reducing Prejudice, une triple étude a montré que le fait d’avoir lu la saga Harry Potter « améliore les attitudes envers les groupes stigmatisés (immigrants, homosexuels, réfugiés) ».

La différence entre Harry Potter (le bien) et Voldemort (le mal) est rapidement repérée par les lecteurs, la plupart s’identifiant avec le premier. Les messages subliminaux sont aussi multiples: on pense par exemple aux Mangemorts de Voldemort, qui peuvent être identifiés comme une autre forme des jeunesses hitlériennes. On peut citer aussi les expressions « sang pur », « sang-mêlé », ou « né-Moldu », utilisées comme un langage raciste au sein du monde des hommes.

Moins propices à voter pour Trump

J.K. Rowling avait confirmé ces différents parallèles l’année dernière sur son blog: « Si vous pensez que c’est tiré par les cheveux, regardez quelques-uns des tableaux utilisés par les nazis pour distinguer ce qui constituait le sang ‘aryen’ ou le sang ‘juif’. »

J.K. Rowling s’immisce également tout au long du récit via le personnage de Dumbledore. Celui-ci adresse à plusieurs reprises un message de tolérance entre les différents groupes de personnages.

On se rappelle aussi d’une étude publiée l’année dernière et qui montrait que les fans d’Harry Potter avaient moins de propension à voter pour Donald Trump, et ce, au plus grand plaisir de l’auteure qui n’est vraiment fan du président des États-Unis.

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