La résistance contre Trump s’organise: trois grands États américains et plusieurs célébrités ne veulent pas se laisser faire

Donald Trump a choisi: ce sera « l’America first ». Le président américain est sorti de l’accord de Paris sur le climat « pour préserver les emplois des américains ». Pourtant, nombreux sont ceux aux Etats-Unis qui n’ont pas le même point de vue que lui. Gouverneurs et célébrités s’organisent, dénoncent, et s’allient contre Trump.

Les gouverneurs de trois Etats américains qui représentent près d’un cinquième de la population ont affirmé qu’ils étaient déterminés à atteindre les objectifs de Paris. Les trois gouverneurs démocrates de New York, Washington et de Californie ont émis leur intention de former « une alliance pour le climat », afin de contrer la décision de Donald Trump de sortir de l’accord de Paris sur le climat.

Pour rappel, les objectifs fixés par l’accord visaient à réduire de 26 à 28% les gaz à effet de serre émis par le deuxième plus gros pollueur mondial. Une diminution en vue de limiter le réchauffement climatique « bien en dessous des 2°C par rapport aux niveaux préindustriels », stipule l’accord.

« Répercussions dramatiques »

Le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a fustigé l’attitude de Donald Trump dans un communiqué rapporté par Europe 1: « La décision dangereuse de la Maison Blanche de se retirer de l’accord de Paris a des répercussions dramatiques non seulement pour les Etats-Unis mais pour la planète. Cette administration abandonne son rôle de leader et se met en situation passive par rapport aux autres pays dans la lutte contre le changement climatique »

Le gouverneur de Californie, Jerry Brown, a enfoncé le clou: « Nier la réalité n’est pas une bonne stratégie. Le président avait déjà dit que le changement climatique était une blague, ce qui est exactement le contraire de ce que disent tous les scientifiques et l’opinion mondiale. »

Enfin, le gouverneur de Washington, déterminé, s’est joint à ses deux confrères. Il croit vraiment en cette alliance qui devrait aboutir sur un forum « pour soutenir et renforcer les programmes existants contre le changement climatique », précise encore le communiqué.

« Comme la Syrie, la Russie et le Nicaragua »

Les trois Etats majeurs des Etats-Unis peuvent aussi compter sur l’appui de la ville de Pittsburgh, qui a été involontairement mêlée à la décision de Donald Trump lors de son speech hier à la Maison Blanche: « J’ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris », avait-il lancé.

Le maire démocrate de la ville, Bill Peduto, a mis quelques minutes à peine pour réagir: « Les Etats-Unis rejoignent la Syrie, le Nicaragua et la Russie, en décidant de ne pas participer à l’accord mondial de Paris », a-t-il dénoncé, précisant que pour sa part, la ville de Pittsburgh allait suivre « les directives de l’accord de Paris ». Bill Peduto en a aussi profité pour adresser un petit tacle à Trump en affirmant qu’Hillary Clinton avait obtenu « 80% des votes à Pittsburgh ».

Les monuments de New York parés de vert

Hier soir, la résistance était déjà en marche, principalement à New York où plusieurs bâtiments s’étaient parés de vert. On voit ici l‘Empire State, le City Hall ou le Kosciuszko Bridge qui relie la Brooklyn et le Queens.

Du côté des célébrités la résistance s’organise aussi: la vidéo de Schwarzy a été vue plus de 13 millions de fois!

J.K. Rowling, pas fan fan de Trump, a aussi répondu à sa manière

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