Pour résoudre le problème de surpopulation carcérale, le ministre de la justice Koen Geens (CD&V) avait autorisé les libérations anticipées aux condamnés dont la peine ne dépassait pas les trois ans. Mais c’était temporaire. Ces détenus devront dorénavant rester plus longtemps en prison.
Depuis juillet, les détenus condamnés à des peines courtes pouvaient facilement éviter de croupir trop longtemps en prison. Mais dès le 1er janvier, ce sera fini. Les détenus de courte durée (1 à 3 ans) vont à nouveau devoir effectuer au moins un tiers de leur peine, rapporte Sudpresse ce samedi.
La mesure avait été décidée par le cabinet du ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) au mois de juillet. Elle stipulait que ces détenus pouvaient être libérés plus tôt, du moment que les faits d’accusation n’avaient aucun lien avec le terrorisme ou la pédophilie. Sur une peine de prison de deux ans, le condamné pouvait être relâché après quatre mois… au lieu de huit.
Mais « cette mesure a toujours été temporaire », explique le cabinet du ministre. Elle avait été décidée pour tenter de résoudre le problème de la surpopulation carcérale. Ce qui avait permis de libérer 900 condamnés durant les derniers mois. Actuellement, 10.368 détenus remplissent les prisons belges.