La police va recevoir 4.400 armes lourdes mais ne serait pas encore trop sûre du mode d’emploi, apparemment

Les unités de police belge devraient bientôt se voir équipées d’armes lourdes flambant neuves. Jan Jambon (N-VA), le ministre de l’Intérieur l’avait promis après l’attaque de l’été contre des policiers à Charleroi et chose promise, chose due. L’addition devrait tourner autour des 12 millions d’euros maximum. Le petit souci, évidemment, c’est que les policiers ne connaissent pas nécessairement (encore) le fonctionnement de ces armes. 

Les policiers belges utilisent encore souvent des uzis. Ce sont des pistolets mitrailleurs, développés depuis le creux du siècle (1948) en Israël. Faute de sous, c’est donc sur eux que la gendarmerie belge jette encore son dévolu. Mais cela devrait bientôt changer: elle va bientôt pouvoir se procurer de nouvelles armes lourdes, pour un montant maximum approchant les douze millions d’euros.

C’est le Tijd qui a annoncé cela aujourd’hui. Le petit souci, toujours selon le même journal, c’est que la plupart des policiers ne sauraient pas comment ces armes peuvent bien fonctionner.

Jan Jambon a tenu sa promesse

Après l’attaque de deux policiers devant l’hôtel de police de Charleroi un samedi de cet été, le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA), avait parlé aux syndicats de la police: entre autres, il leur avait promis de travailler à ce qu’il y ait d’équiper chaque unité de police d’une nouvelle arme. Il en faudrait 4.425, avait-alors dit le ministre de l’Intérieur, citant une première étude. L’addition devrait se ranger du coup quelque part entre 6,6 et 11,9 millions d’euros, avait-il encore estimé: le prix d’une de ces armes varierait entre 1.500 et 2.700 euros.

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