La panique à bord de l’avion qui s’est crashé avec l’équipe de foot était énorme, presque personne n’a suivi les règles de sécurité

L’un des six survivants du crash aérien survenu ce 28 novembre en Colombie a parlé. Il prétend que si la majorité des personnes n’avaient pas paniqué, il y aurait sans doute plus de survivants.

Erwin Tumiri, un jeune homme de 25 ans à bord de l’avion, prétend que si il a survécu à la catastrophe, c’est en partie parce qu’il a respecté les règles de sécurité. « Je me suis accroupi vers le bas et j’ai attendu. Les autres passagers paniquaient totalement. Certains ont détaché leur ceinture, se sont levés et ont commencé à crier ».

« Il y avait une panique énorme, et particulèrement durant les dernières secondes de la descente ». Ingénieur de vol, Erwin Tumiri pense que ce mouvement de foule a pu aggraver les choses.

« J’ai coincé mon sac entre mes jambes et et j’ai adopté la position du foetus ».

L’enquête est toujours en cours

Pour rappel, 71 passagers étaient à bord de cet avion — dont les entraineurs et les joueurs de l’équipe de football du club brésilien Chapecoense, mais aussi des journalistes sportifs.

L’enquête sur la cause exacte du crash pourra prendre plusieurs mois. Pourtant, la conversation du pilote Juan Sebastian et de son collègue Miguel Alejandro Quiroga est très formelle « Nous n’avons plus de carburant, aidez-nous! Nous allons nous écraser. »

Une hôtesse a confirmé

Ximea Sanchez, une hôtesse de l’air qui a survécu au crash, a confirmé aux secours que l’avion a eu une panne de carburant. Elle est maintenant entendue par les enquêteurs.

La panne de carburant est pour l’instant la seule hypothèse avancée pour ce crash puisque l’avion n’a pas pris feu.

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