La « loi toilette » passe des sanitaires à la justice: 11 états américains poursuivent le gouvernement Obama

Dans les écoles américaines, comme partout, les étudiants utilisent les toilettes et les vestiaires en fonction de leur sexe. Mais les transgenres là-dedans? Là c’est une autre histoire. Doivent-ils aller dans les toilettes de leur sexe de naissance et de celui auquel ils s’identifient? Pour le gouvernement Obama, c’est la deuxième option qui compte. Mais 11 états ont décidé de le poursuivre en justice. La question fait débat et et les deux cas, on crie à la discrimination.

Tout est parti d’une loi instaurée en Caroline du Nord. Cette « loi toilette » indique que les transsexuels doivent utiliser les sanitaires en fonction de leur sexe biologique. Mais, on peut l’imaginer, cela n’a pas plus à tout le monde. Nombreux sont ceux, même des célébrités, qui ont jugé cette loi discriminatoire.

Alors le gouvernement a réagi. Bon si on ne peut pas obliger les trasngenres de choisir telle toilette parce que ce n’est pas celle de leur sexe de base, on va leur dire de prendre celle du sexe qu’ils ont choisi. Mais là aussi ça coince. Tout le monde ne trouve pas ça normal. Ce sont même 11 états qui ont décidé de poursuivre le gouvernement Obama en justice. Ils se plaignent que les autorités cherchent à « transformer les lieux de travail et d’enseignement en des laboratoires de gigantesque expérimentation sociale ».

Deux poids deux mesures

Selon la département américain de la justice, c’est une atteinte aux droits humains. Surtout que dans ces conditions, certains craignent que quelques hommes malhonnêtes profitent de la situations pour s’en prendre aux femmes et aux enfants sous prétexte qu’ils sont transgenres.

De son côté, la Maison Blanche menace les états qui ne veulent pas suivre cette nouvelle règle de ne plus leur accorder de fonds fédéraux pour leur enseignement. Elle se baserait sur une loi de 1972 qui interdit les subventions publiques aux écoles qui ont des règles sexuellement discriminatoires.

Dans un cas comme dans l’autre, l’argument de la discrimination est valable. Le débat n’est donc clairement pas clos!

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