La couverture du National Geographic du mois de juin va peut-être marquer notre siècle: elle est brillante

Le National Geographic est un magazine connu pour ses cover qui marquent les esprits et ses reportages sensibles. La cover prévue pour le numéro du mois de juin marque le point de départ d’un projet à long terme dont le but est de réduire la quantité de plastique dans nos océans. Et cette couverture promet de marquer cette décennie voire ce siècle. 

La couverture du prochain numéro du National Geographic publiée par

Vaughn Wallace, un des photographes et éditeurs du célèbre magazine, risque de faire longuement parler d’elle. Likée déjà plus 20.000 fois et retweetée 10.000 fois, cette image du sac plastique-iceberg est considérée comme brillante.

Le National Geographic est connu pour ses couvertures, ses reportages incroyables et ses vérités. La couverture de 1985 « The Afghan Girl » est une photo que peu de personnes n’ont pas vue à l’heure actuelle. Et c’est probablement ce qui va se passer avec la couverture du numéro du mois de juin prochain.

Un artiste d’abord

L’auteur de cette photo-création est Jorge Gamboa. Elle illustre un sac plastique partiellement immergé dans un océan qui suggère au monde que la pollution du plastique sur notre planète, c’est juste la point de l’iceberg.

Cette illustration, l’artiste mexicain l’avait proposée lors de la Biennale des posters bolivienne en 2017, où il avait remporté la première place dans la catégorie politique et sociale. Son projet s’appelait alors « Iceberg Plástico ».

Un projet après

« Planet or Plastic », c’est « une initiative du National Geographic visant à réduire les plastiques à usage unique et leur impact sur les océans du monde » peut-on lire dans un communiqué du magazine américain. L’idée est d’adopter une approche globale pour réagir face à la crise environnementale majeure que notre planète est en train de vivre. Par la narration, l’éducation du consommateur, l’engagement, la recherche scientifique et des partenariats innovants, le National Geographic compte apporter sa pierre à l’édifice.

Chaque année, 9 millions de tonnes de déchets plastiques terminent dans les océans. Certaines estimations montrent que certains plastiques pourraient rester dans ces eaux pendant 450 ans, ou même plus. Et le problème de ces déchets ne va pas en s’améliorant, au contraire.

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