Khalid El Bakraoui aussi a violé ses conditions de probation et a été relâché

Khalid El Bakraoui, le kamikaze qui s’est fait exploser dans le métro bruxellois, a lui aussi, violé ses conditions de probation. Le tribunal de l’application des peines l’a pourtant laissé en liberté. C’est ce qu’a raconté le procureur du roi de Mons, Christian Henry, au Morgen. Il aurait pu être envoyé en prison avant les attentats.

Comme son frère, Khalid El Bakraoui était en libération conditionnelle.

Lors d’une banale infraction routière, il roulait à contresens dans une rue à sens unique, Khalid El Bakraoui est arrêté. Avec lui dans la voiture, Youssef Sirraj, un ancien complice. Or, dans les conditions de sa libération conditionnelle, il était clairement stipulé qu’il ne pouvait plus avoir de contact avec le milieu. C’était donc un motif pour révoquer la libération.

Les policiers ont dressé un procès verbal qui a été envoyé au tribunal d’application des peines. Mais il a été décidé qu’il reste en liberté car il respectait toutes les autres conditions de la libération conditionnelle. Il recherche bien du travail et se rend aux rendez-vous avec son assistant de justice.

Tirer la sonnette d’alarme

Le 22 octobre un nouveau rapport est établi, Khalid El Bakraoui ne se rendrait plus aux rendez-vous avec son assistant de justice. C’est quelques semaines seulement avant les attentats de Paris. Il aurait également changé d’adresse sans en avertir personne. Le procureur introduit une nouvelle demande pour arrêter sa liberté conditionnelle.

Pas de signe de radicalisation

Dans les rapports de l’assistant de justice, aucun signe de radicalisation. Il ne figure pas non plus sur la liste des terroristes potentiels.

Source: De Morgen

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