Jan Peumans (N-VA) nie avoir fait enlever les drapeaux belges de la cantine du Parlement flamand, mais son porte-parole a pourtant confirmé

« Non, je n’ai pas fait enlever les drapeaux. Vous écrivez n’importe quoi! » Un Jan Peumans en colère vient de nier dans toutes les langues à newsmonkey qu’il a enlevé les drapeaux tricolores. Ces petits fanions aux couleurs de la Belgique et des Diables ont fait du bruit après que ça ait été rapporté dans les nouvelles que ces fanions qui pendaient dans la cantine du Parlement flamand pour supporter les Diables rouges aient été enlevés. 

« Non, je n’ai pas laissé faire ça » a dit en colère Jan Peumans à newsmonkey, d’abord au téléphone et puis devant les caméras de la Villa Politica. Il nie dans toutes les langues y être pour quoi que ce soit dans la suppression des fanions tricolores de la cantine du Parlement flamand. « Ce que vous écrivez, ce n’est pas correct ».

Bizarre bizarre. Surtout que c’était écrit ce matin dans Het Niewsblad et que plus tard, vers midi, un employé de Peumans, Frank Van Roost, avait littéralement confirmé à newsmonkey que les fanions avaient dû disparaitre. « Nous pendons en principe seulement le drapeau de la Frandre. Un drapeau tricolore, tu ne verras jamais ça chez nous », ajoute-t-il.

Après l’intervention colérique de Peumans, c’était au tour de Van Roost de revenir sur ses paroles. « Non, je n’ai jamais dit ça ». Il devait être dans le collimateur de son président.

Cependant, il avait donné deux raisons claires à cette suppression: d’une part le fait qu’il n’y ait nulle part un drapeau belge tricolore, mais d’autre part le fait qu’il s’agisse d’une action commerciale.

« C’était aussi une action commerciale, parce qu’ils étaient liés à un jeu de carte à gratter. Et ça n’est pas dans nos habitudes non plus d’autoriser des initiatives commerciales dans nos bâtiments. Et donc cette combinaison de facteurs a été décisive », déclarait l’employé qui avait aussi confirmé que les fanions avaient été enlevés. Toute la question maintenant, c’est de savoir si les drapeaux vont réapparaître maintenant que Peumans a démenti dans toutes les langues être là-derrière.

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