On le sait, le réseau de téléphonie mobile a été saturé à Bruxelles après les attentats de mardi. Ce qu’on ne savait pas, c’est que le service de communication Astrid, utilisé par la police et les services de secours, est carrément tombé en panne. Les services concernés ont heureusement pu communiquer grâce à Whatsapp mais une enquête a été ouverte après cette incroyable panne.
C’est une défaillance incroyable dans une situation de crise sans précédent. Que se serait-il passé si la police ou les services de secours n’avaient pas pu du tout communiquer mardi? Comment se seraient déroulées les opérations de secours après les attentats à Zaventem et Maalbeek?
Ce sont des questions que l’on est en droit de se poser suite à cette révélation de Het Nieuswblad. On ne sait pas à quoi est dû cette panne du service de communication Astrid: a-t-il été lui aussi saturé, comme le réseau de téléphonie?
Tout ne s’est pas passé comme prévu selon le porte-parole de la police
Si cela est compréhensible pour le réseau de téléphonie (et encore), ça l’est beaucoup moins pour un service qui doit être utilisé en temps de crise, par la police ou les secours.
Alors les services concernés se sont rabattus comme beaucoup d’utilisateurs « lambdas » sur Whatsapp, le service de messagerie instantanée. Un agent a confirmé cette information. Un porte-parole de la police a seulement avoué que tout ne s’est pas passé comme prévu pour les opérations de secours et de sécurisation mardi.
Catherine De Bolle, la commissaire générale de la police fédérale, aurait demandé une enquête concernant cette panne.
Source: RTBF
